Émeutes dans la banlieue de Lisbonne après la mort d’un homme
Dans la nuit du dimanche 20 au lundi 21 octobre, un Cap-Vert de 43 ans a été tué par balle après avoir tenté de fuir la police. Selon la version policière, il aurait également tenté d’attaquer les policiers avec un couteau, obligeant l’un d’entre eux à utiliser son arme. Ce drame a agité les communautés immigrées à Lisbonne. Depuis trois nuits, de violentes émeutes ont éclaté dans plusieurs banlieues de la ville, rapporte Le Figaro.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, trois personnes ont été blessées lors de ces violences, dont un chauffeur de bus. Il a été grièvement blessé, avec des brûlures au visage, à la poitrine et aux bras. De nombreux véhicules ont également été incendiés. La police locale a signalé deux bus et neuf autres véhicules, ainsi qu’une voiture de police endommagés. Treize suspects ont été interpellés lors de cette nouvelle nuit de violences.
Le gouvernement portugais promet d’être « ferme »
Face à la situation, une réunion avec les maires des communes de la région métropolitaine de Lisbonne a été organisée ce jeudi 24 octobre, en présence d’Antonio Leitao Amaro, ministre porte-parole du gouvernement. A l’issue de cette réunion, ce dernier a assuré que l’Etat était prêt à utiliser « tous les moyens (…) pour garantir la sécurité des personnes et des quartiers « .
Pour tenter de rétablir l’ordre, le ministre porte-parole du gouvernement portugais a indiqué que les forces de police mobilisées sur le terrain seront désormais renforcées et que les autorités pourront recourir à des moyens de « surveillance aérienne « . Antonio Leitao Amaro a finalement promis que les fauteurs de troubles seraient punis de manière » proportionnel, mais ferme « .