L’homme le plus riche du monde dit vouloir se recentrer sur sa marque de véhicules électriques, qui a pâti de son étroite collaboration avec le président américain.
Pour sauvegarder cet article, connectez-vous ou créez un compte monfranceinfo
Sans paiement. Sans abonnement.
Publié
Temps de lecture : 1min
/2025/04/23/000-436l662-6808760c89882851883518.jpg)
Elon Musk, patron de Tesla, compte prendre ses distances avec l’administration Trump. « Probablement à partir du mois prochain, de mai, le temps que je vais allouer à [la commission pour l’efficacité gouvernementale] Doge va baisser de manière très importante », a déclaré Elon Musk lors d’une conférence avec des analystes. Le « travail crucial » de cette commission, créée par le président américain pour réduire drastiquement les dépenses fédérales, est « en grande partie accompli », a précisé le milliardaire, évoquant les « répercussions » sur Tesla du fait de son implication.
Vandalisme, appels au boycott, manifestations… Tesla est en effet pris à partie aux Etats-Unis et dans d’autres pays, en particulier en Europe. Selon le directeur financier Vaibhav Taneja, « l’impact négatif du vandalisme et de l’hostilité injustifiée envers notre marque et nos employés a eu un impact sur certains marchés ». Les ventes mondiales ont chuté plus abruptement qu’anticipé au premier trimestre, avec seulement 336 681 véhicules livrés (-13% sur un an), selon des chiffres publiés début avril. Elon Musk, propriétaire également du réseau social X et de l’entreprise spatiale SpaceX, a ainsi dit vouloir se consacrer davantage à Tesla.