Elon Musk, l’excentrique milliardaire à la tête de Tesla et SpaceX, vient de remporter la bataille qu’il mène depuis son rachat de Twitter contre les annonceurs désireux de boycotter sa politique de liberté d’expression.
Le conflit a commencé lorsque des géants de la publicité comme Coca-Cola, Disney et Apple ont retiré leurs publicités de X. Les raisons invoquées concernaient la modération du contenu et les politiques de liberté d’expression de la plateforme. Lorsqu’il a acheté Twitter, Elon Musk s’était donné pour mission d’y rétablir une totale liberté d’expression, le réseau étant devenu, aux yeux de nombreux utilisateurs, criblé de censure. Ainsi, le boycott des annonceurs a été perçu par beaucoup comme une tentative indirecte de rétablir ladite censure en faisant du chantage financier à l’entreprise. Musk, fidèle à son style combatif, a refusé de céder. Dans une série de déclarations publiques, il a dénoncé le boycott comme une forme d’extorsion et a annoncé que l’entreprise ne céderait pas aux demandes des annonceurs pour « ce que Twitter fera »Lors d’une conférence, il a provoqué un scandale en déclarant à leur sujet : » Va te faire voir ! «
Réponse forte…
Plutôt que de céder, Musk s’est adapté. La liberté d’expression reste au cœur de son projet, même s’il a renforcé sa politique de modération. On peut donc en dire beaucoup plus sur X que sur Twitter, mais tout n’est pas acceptable. En revanche, le milliardaire a investi dans des technologies qui peuvent renforcer la sécurité et devraient améliorer l’expérience utilisateur. Ces initiatives ont rassuré certains investisseurs et, désormais, X a une réputation plus positive que lors de son rachat en 2022. La philosophie de modération de M. Musk est simple : « La liberté d’expression, inaccessible »En d’autres termes, il est permis de dire ce que l’on veut sur X, mais la modération doit veiller à ce que les discours de haine ne soient pas mis en évidence par l’algorithme.
et le soutien populaire
Le véritable tournant de cette bataille est venu du soutien massif des utilisateurs de X et de la communauté tech. Des hashtags comme #StandWithX et #SupportElonMusk ont rapidement pris le dessus sur les réseaux sociaux, donnant sans doute à réfléchir aux annonceurs. Étonnamment, l’éthique d’une multinationale passe parfois au second plan par rapport à l’appât du profit. Alors, face à cette mobilisation, plusieurs annonceurs ont reconsidéré leur position. Conscients que leur boycott pourrait leur coûter cher en termes d’image et de fidélisation de la clientèle, ils ont progressivement repris leurs campagnes publicitaires sur X. Ce retour des annonceurs a permis à la plateforme de récupérer ses revenus publicitaires, confirmant ainsi la stratégie gagnante de Musk. Partout où la liberté d’expression sur X est attaquée, X gagne. La victoire du réseau n’est pas seulement celle d’Elon Musk, c’est celle de tous les défenseurs de la liberté d’expression. C’est un combat particulièrement important aujourd’hui, à l’heure où l’Occident dans son ensemble se tourne de plus en plus vers la censure. C’est le cas par exemple au Royaume-Uni, mais aussi dans l’Union européenne, grâce à l’action de l’ineffable M. Breton. En tout cas, pour l’instant, X tient bon.
Elon Musk 1, censeurs 0.
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