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Elon Musk qualifie le gouvernement australien de « fasciste » en raison de ses efforts pour lutter contre la désinformation


Le gouvernement australien fait avancer un projet de loi qui cible directement les réseaux sociaux, promettant de punir les plateformes qui ne parviennent pas à lutter contre les fausses nouvelles.

« Fascistes. » Le milliardaire Elon Musk, PDG du réseau social X, s’en est pris jeudi 12 septembre au gouvernement australien. L’homme d’affaires controversé est mécontent d’un projet de loi destiné à punir les plateformes qui ne luttent pas contre la désinformation. Le texte prévoit notamment d’imposer des amendes pouvant aller jusqu’à 5 % de leur chiffre d’affaires annuel aux géants de la technologie en cas de non-respect de leurs obligations en la matière.

En avril, Elon Musk a annoncé que X ferait appel d’une injonction émise par les tribunaux australiens et demandée par le régulateur australien eSafety de retirer de la plateforme tout contenu lié à l’agression d’un évêque d’une église assyrienne dans la banlieue de Sydney. Julie Inman Grant, commissaire d’eSafety et ancienne employée de Twitter, l’ancien nom de X, a déclaré que l’acquisition du réseau par Elon Musk a coïncidé avec une hausse de la demande de contenu. « toxicité et haine » sur la plateforme. Les tribunaux australiens ont finalement décidé de lever l’injonction en mai, une décision qu’Elon Musk a célébrée comme une victoire pour la liberté d’expression.

Le milliardaire a également récemment rencontré des problèmes juridiques au Brésil, où le juge de la Cour suprême brésilienne Alexandre de Moraes a ordonné début septembre « suspension immédiate » de X sur tout le territoire en l’absence de représentant légal du réseau dans le pays.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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