Tatouage NJG de Montréal : « Elle voulait le prénom de son copain sur son front »
« C’était une femme de 60 ans. Elle m’a demandé de lui tatouer le nom de son copain sur le front et l’homme voulait le nom de sa femme sur sa pommette. Je me suis assuré qu’ils étaient vraiment sûrs d’eux et je l’ai fait ! », raconte NJG Tattoo, de Montréal, avec un accent canadien qu’on adore. « Quand je vois que la personne risque de le regretter, je lui donne rendez-vous deux semaines plus tard, comme ça, elle a le temps d’y réfléchir », sourit le Canadien. Lorsqu’une jeune femme lui demande de lui tatouer un cœur sur la joue pour son tout premier tatouage, le tatoueur lui demande de le faire d’abord au crayon et de le garder une semaine. « Elle est revenue une semaine plus tard et je lui ai tatoué le cœur. »
« Pour être sûre que la personne a vraiment envie de se faire tatouer, je prends parfois rendez-vous deux semaines plus tard. Comme ça, ça laisse le temps de réfléchir », explique NJG Tattoo, originaire de Montréal. (Le Télégramme/Johanne Bouchet)
Gwad Pearl de Pont-l’Abbé : « La date de décès d’un être cher »
« Il y a une grande tendance des tatouages rendant hommage aux grands-parents. En Pays Bigouden, on a beaucoup de demandes qui font référence au grand-père qui était pêcheur. Ça peut être le nom du bateau, une phrase, un prénom, un bateau, mais parfois c’est la date du décès », explique Gwad Pearl. Une demande que le tatoueur discute avec le client. « Je lui explique que tout au long de sa vie, on lui demandera à quoi correspond cette date et qu’il existe d’autres types de tatouages qui peuvent rendre hommage au défunt. Comme je le dis souvent : le corps n’est pas une pierre tombale ! »
« J’explique aux gens que leur corps n’est pas une pierre tombale ! » Le tatoueur Gwad Pearl, de Pont-l’Abbé, est souvent sollicité pour tatouer la date de décès d’un proche. (Le Télégramme/Johanne Bouchet)
Notché Albinno de Granville : « Son poids lourd avec un squelette au volant »
« C’est un tatouage que j’ai fait hier (NDLR : vendredi) au Quimper Tattoo Show. Il voulait que je le tatoue au volant de son poids lourd. Il m’a montré une photo du camion et j’ai fait un dessin avec lui représenté par un squelette façon bande dessinée », se souvient Notché Albinno. Mais, pour le tatoueur de Granville, ce n’est pas vraiment une demande improbable. « Pour moi, ce n’est pas surprenant. C’est le genre de demande que je fais tous les jours ! »
Le tatoueur Notché Albinno est un habitué des demandes originales. C’est ce qu’il fait tous les jours dans son salon de Granville. (Le Télégramme/Johanne Bouchet)
Anabl de Pont-l’Abbé : « Un squelette qui pilote une limace »
« J’adore les demandes originales car j’aime mélanger les animaux pour en inventer un nouveau ! Mais cette fois, j’ai été surprise car on m’a demandé un squelette qui pilote une limace avec les mots Live fast en dessous », se souvient Anabl. « Je n’avais jamais fait de limace auparavant, alors avant de commencer, j’ai dû observer la texture de leur peau sur Google », rigole la Pont-l’Abbiste. « Ce matin (ce samedi), j’ai aussi tatoué un golden retriever avec une queue de sirène et une coiffe bigouden ! », sourit la tatoueuse. Qui peut faire mieux ?
Anabl, tatoueuse installée à Pont-l’Abbé, apprécie les demandes qui sortent de l’ordinaire. Elle aime particulièrement mélanger les espèces animales pour inventer une créature imaginaire. (Le Télégramme/Johanne Bouchet)
Pratique
Le Quimper Tattoo Show se poursuit ce dimanche 15 septembre, de 11h à 22h, au parc des expositions de Penvillers à Quimper. Entrée : 15€.
