Les aides auxquelles ont droit des milliers de Français ont été récemment étendues.
Acheter son logement : un doux rêve chéri par 61% des Français et plus particulièrement des jeunes. 80% des 18-34 ans ambitionnent de devenir propriétaires de leur résidence principale. Mais ces espoirs ne se sont guère concrétisés ces dernières années. Depuis la fin de la crise sanitaire, les taux bancaires ont sensiblement augmenté et les conditions d’octroi du crédit se sont durcies. Mécaniquement, le nombre de transactions a diminué, faute d’acheteurs.
Même si les prix ont baissé de 4 % en moyenne au niveau national (avec des baisses plus importantes dans certaines régions, notamment à Paris et en proche banlieue), cela n’a pas forcément relancé la dynamique. La faute réside dans les difficultés de financement des projets. Les banques ne veulent pas prendre de risques et refusent tout financement entraînant un taux d’endettement de 35 % ou plus.
Pour réduire le montant emprunté, les futurs acquéreurs se tournent de plus en plus vers leurs proches. Les parents, grands-parents ou tout autre membre de la famille peuvent consentir un prêt sans intérêt, qui doit être formalisé par écrit et, bien entendu, remboursé. Mais une autre solution existe aussi pour financer vos projets immobiliers, sans rien demander à votre entourage… et sans payer d’intérêts non plus.
Le système porte un nom bien connu : le Prêt à Intérêt Zéro (PTZ). Si jusqu’ici il était réservé aux ménages modestes, la « classe moyenne » peut désormais y recourir. Depuis le 1euh En avril, de nouvelles règles sont entrées en vigueur et ont rendu éligibles des milliers de Français supplémentaires. Le calcul du PTZ est complexe puisqu’il prend en compte plusieurs paramètres : le niveau de revenus, l’adresse du logement, le nombre de personnes hébergées et le coût du bien. Son montant est donc individualisé.
Pour mieux comprendre qui est éligible à ce dispositif, voici les niveaux de salaire maximum à ne pas dépasser par zone (découvrez votre zone en cliquant ici) :
- Zone A : 4 000 € par mois et par foyer
- Zone B1 : 2 875 € par mois et par foyer
- Zone B2 : 2 625 € par mois et par foyer
- Zone C : 2 375 € par mois et par foyer
Le montant alors prêté sans intérêts varie au regard des autres critères. En moyenne, selon les dernières statistiques, entre 50 et 55 000 euros sont versés lorsqu’une opération est finalisée. Avec des taux actuellement autour de 4%, cela permet aux acheteurs d’économiser environ 35 000 € d’intérêts versés à la banque.
A noter cependant que le dispositif ne peut être souscrit que pour l’achat d’un appartement neuf en zones A et B1 et uniquement pour un bien ancien en zones B2 et C (à chaque fois dans le cadre d’une résidence principale uniquement). .
