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Elle était dans une valise enterrée dans le ciment depuis 16 ans : en plein travail, un plombier découvre le corps d’une femme disparue

Une Sud-Coréenne disparue il y a 16 ans vient d’être découverte dans une valise enfouie dans le béton de son ancien appartement.

Ce crime horrible n’a jamais été résolu, les enquêteurs le classant comme une personne disparue.

L’affaire remonte à 2008, lorsqu’une jeune Sud-Coréenne d’une trentaine d’années avait mystérieusement disparu à Geoje, en Corée du Sud. Lorsque les enquêteurs ont commencé leurs premières investigations en 2011, ils ont suspecté le petit ami de la jeune femme. Mais le manque de preuves et de pistes les a menés dans une impasse.

Ce n’est que 16 ans plus tard, grâce à la découverte fortuite d’un ouvrier, que l’affaire a pris un nouvel essor.

Frappé à la tête avec un objet contondant

Le mois dernier, un plombier qui réparait une fuite sur le balcon d’un immeuble est tombé sur une valise de voyage encastrée dans du béton et des briques. Selon le journal The Korea Times, la valise contenait les restes partiellement préservés de la victime disparue il y a 16 ans. La police a réinterrogé le petit ami, qu’elle a arrêté le 19 septembre à Yangsan.

Lors de son interrogatoire, il a avoué avoir tué sa petite amie, alors âgée d’une trentaine d’années, lors d’une violente dispute.

Il a avoué l’avoir frappée à la tête et au visage avec un objet contondant. Il a ensuite placé le corps de la jeune femme dans une valise, qu’il a enterrée sous une couche de briques et de ciment sur son balcon.

Comment le corps a-t-il pu rester caché si longtemps ?

« Le corps n’était pas complètement décomposé jusqu’aux os, ce qui nous a permis de l’identifier grâce à ses empreintes digitales. »a indiqué à l’AFP un responsable de la police provinciale. L’autopsie a révélé que la victime était décédée d’un traumatisme crânien.

D’autres révélations ont permis de comprendre comment le corps est resté caché si longtemps. Le petit ami a trompé la famille de son ex-petite amie et le propriétaire de l’appartement en prétendant qu’elle avait quitté la ville après une dispute.

L’homme, aujourd’hui âgé d’une cinquantaine d’années, a continué à occuper l’appartement jusqu’en 2017, année où il a été emprisonné pour trafic de drogue. Le propriétaire, ignorant ce macabre secret, a utilisé la pièce comme espace de stockage pendant des années.

L’ex-petit ami est accusé de consommation de drogue, le délai de prescription pour dissimulation de corps étant expiré. Les procureurs examineront le dossier une fois l’enquête terminée et pourraient inculper l’homme de meurtre.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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