« Elle est passée en mode survie », nous raconte le propriétaire d’Amalka.
Personne ne peut mettre la main sur lui. Mardi 19 novembre, la vie d’Amalka, une petite chienne de 2 ans, a été bouleversée. A l’ouverture de la soute d’un vol Air France en provenance de Vienne, l’animal, sorti de sa cage de transport, a disparu sur les pistes de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.
Depuis, sa propriétaire, Michaela, recherche frénétiquement son chien. Le système d’accompagnement a été structuré. Air France, qui accompagne le séjour de la touriste tchèque de 29 ans lors de ses recherches, a publié et distribué à l’ensemble de son personnel présent à l’aéroport un avis de recherche exposant la photo de l’animal.
Des recherches, un drone, des pompiers…
Contacté par 20 minutesl’entreprise assure que « des chasses régulières sont organisées en présence du client, y compris la nuit ». « Des pompiers spécialisés et un drone ont également été mobilisés et les sentiers ont également été temporairement fermés pour recherches », a développé l’entreprise, tout en précisant que « l’animal a été vu et approché à plusieurs reprises mais il n’a jusqu’à présent pas été possible de le capturer ». . » Aéroports de Paris a rejoint le groupe de recherche le 21 novembre, en soutien à Air France. Une équipe d’une vingtaine de personnes a depuis été mobilisée, « dont un vétérinaire », précise le groupe. 20 minutes.
« Elle est fragile et désorientée »
De son côté, Michaela rend compte de la situation presque heure par heure sur son compte Instagram. Elle dénonce le manque de réactivité et d’organisation des autorités aéroportuaires, mais met en avant le travail de nombreuses associations et bénévoles venus à son aide.
Ce mercredi matin, elle a relayé des messages affirmant avoir localisé Amalka. « Nous espérons pouvoir le récupérer aujourd’hui (mercredi) ou demain (jeudi). Mais Amalka est vraiment fragile et désorientée, explique Michaela à 20 minutes. Elle est passée en mode survie. C’est pour ça qu’elle ne reconnaît pas ma voix. » La touriste tchèque, qui souffre d’un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH), rappelle également les bons comportements à adopter pour le personnel qui croise le chien : « il ne faut pas la nourrir, ne pas l’appeler ni la poursuivre, cela pourrait l’effrayer et ruiner tout notre travail. »