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Elle achète un laser pour son chat sur Temu et se retrouve poursuivie en justice pour possession d’arme

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Voulant offrir un jouet à son chat, une femme a acheté un petit laser sur le site de vente en ligne chinois Temu. Depuis, elle se retrouve poursuivie en justice car l’objet est illégal dans son pays, ce qu’elle ne connaissait pas !

Depuis plusieurs mois, Temu est partout, dans les publicités Youtube, dans les posts sponsorisés sur nos flux Instagram ou dans les articles dénonçant son modèle poussant à la surconsommation d’objets très bon marché en provenance de Chine (et parfois dangereux). Si la qualité des produits est souvent débattue, leur nature même peut embarrasser les acheteurs.

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Une femme, résidant en Suisse, en a récemment fait les frais. Pensant acheter un jouet innocent pour occuper son chat et lui offrir un peu d’exercice physique, cette dernière s’est retrouvée au cœur d’une procédure judiciaire pour possession d’armes… En effet, en Suisse, où elle vit, les Lasers sont considérés comme de véritables armes et sont donc interdits.

Risque de cécité et de brûlures

Clubique, qui raconte cette histoire, explique que « seuls les lasers de catégorie 1 sont autorisés, avec une puissance maximale de 0,39 milliwatts. Tout laser dépassant cette limite est considéré comme potentiellement dangereux, avec des risques de cécité et de brûlures ». Le laser commandé par cette femme entre dans la deuxième catégorie, son achat lui a donc valu une sanction.

C’est en ouvrant son colis que cette Suissesse a compris, le laser commandé n’était pas là et avait été remplacé par une lettre de la douane. Elle a effectivement ouvert le colis à la frontière et prévenu le procureur. Indignée, l’acheteuse a fait savoir son incompréhension. Pourquoi la plateforme n’a-t-elle rien fait ? Une partie de la réponse réside dans le fait que Temu, comme Wish ou Aliexpress, n’est qu’un intermédiaire entre le vendeur et l’acheteur.

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Toutefois, des sanctions peuvent être prises lorsque le caractère dangereux des objets est démontré. Wish en a payé le prix, comme indiqué Clubique, la DGCCRF ayant jugé que 90 % des appareils électriques analysés étaient dangereux.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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