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Élisabeth Borne revient sur la décision d’Emmanuel Macron de la remplacer à Matignon

A l’occasion de la sortie de son livre Vingt mois à Matignon (Flammarion), l’ancienne Premier ministre revient dans un entretien avec Indiquer sur son départ de la rue de Varenne mais aussi sur sa relation houleuse avec Emmanuel Macron.

Dix mois après son départ contraint de Matignon, le 9 janvier, Élisabeth Borne peine toujours à élucider les motivations qui ont poussé le président de la République à lui préférer Gabriel Attal. « Je n’ai pas forcément compris sa décision »l’ancien premier ministre a confié ce mercredi à Indiquer avant de défendre son dossier. « Je venais de rattraper un texte mal commencé (la loi sur l’immigration, NDLR), et j’avais envie de continuer en abordant des sujets qui me tenaient à cœur, comme la transition écologique ou l’égalité des chances »argumente-t-elle. Les conclusions de sa visite rue de Varenne, Élisabeth Borne les a consignées dans un nouveau livre, Vingt mois à Matignon (Flammarion), dans lequel elle revient également sur son parcours personnel.

Evoquant ses relations, parfois houleuses, avec Emmanuel Macron, la députée du Calvados affirme avoir «J’ai toujours eu des relations agréables dans l’échange» avec le chef de l’Etat. « Il ne fait aucun doute que nous n’avons pas le même caractère, la même expérience », concède-t-elle néanmoins à Indiquer. Se décrivant comme « femme d’écoute et de dialogue »l’ex-locataire de Matignon décrit, sans hostilité, un président de la République qui « comprend toute la complexité et prend des décisions après avoir beaucoup écouté ». Avant de porter un coup plus brutal : « Donc, ce n’est pas forcément ce que vous proposez qui est mis en œuvre !.

Au cœur des turbulences vécues par l’ancien couple exécutif, « les établissements »dit Élisabeth Borne : « Nous avons principalement un sujet sur les institutions. » « Un certain nombre de réformes institutionnelles ont brouillé les rôles respectifs du président et du premier ministre.elle regrette. Je pense au quinquennat suivi des élections législatives, qui fait qu’on attend tout du président, qui en retour pense qu’on lui reprochera forcément tout ce qui ne marche pas.

Interrogée sur ses ambitions présidentielles pour 2027, Élisabeth Borne assure que « Ce n’est pas l’actualité du moment. » « Aujourd’hui, il faut d’abord construire un projet » soutient le candidat présidentiel de Renaissance, en concurrence directe avec son successeur à Matignon, Gabriel Attal, non officiellement en lice.

Cammile Bussière

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