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Éléphants, hippopotames, zèbres… Pourquoi le pays va-t-il tuer des dizaines d’animaux sauvages ?

La Namibie, un pays d’Afrique australe connu pour ses vastes étendues désertiques et sa faune exceptionnelle, a annoncé son intention de tuer des dizaines d’animaux sauvages.

Une décision radicale. Alors que la Namibie fait face à une sécheresse dévastatrice, le ministère de l’Environnement du pays a annoncé, lundi 26 août, son intention de tuer près de 700 animaux sauvages, dont des éléphants, des hippopotames et des zèbres. Selon le gouvernement namibien, cette mesure permettra d’assurer la sécurité alimentaire de la population.

En fait, la viande des animaux abattus doit être distribuée aux populations qui peinent à se nourrir. L’Afrique australe connaît actuellement l’une des pires sécheresses depuis des décennies. Selon les Nations unies, la Namibie a épuisé plus de 80 % de ses réserves alimentaires le mois dernier, et près de 68 millions de personnes sont touchées.

Une décision controversée

L’abattage des animaux aura lieu dans des parcs et des zones communautaires, où les autorités estiment que le nombre d’animaux dépasse la capacité des pâturages et des réserves d’eau disponibles. De nombreuses organisations environnementales et de protection des animaux ont exprimé leur inquiétude face à cette décision, soulignant que l’abattage de ces animaux pourrait avoir des effets néfastes sur la biodiversité et les efforts de conservation à long terme.

Dans un contexte de changement climatique et de pression croissante sur les ressources naturelles, la gestion de la faune sauvage devient une question de plus en plus complexe pour la Namibie, qui cherche à équilibrer la protection de la faune sauvage avec les besoins immédiats de sa population.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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