Trois candidats, un seul fauteuil. Les bureaux de vote ont clôturé ce dimanche à 20 h dimanche à Villeneuve-Saint-Georges, la commune la plus pauvre de Val-de-Marne où le deuxième tour des élections partielles municipales a eu lieu. Un scrutin organisé après la démission d’un tiers des élus du Conseil municipal cet hiver.
Les 12 794 électeurs inscrits ont eu le choix entre Louis Boyard (LFI), 24 ans, adjoint du 3e district de Val-de-Marne, Kristell Niasme (LR), l’ancien arrivée juste derrière la tournée rebelle et Philippe Gaudin (DVD ), le maire actuel élu en 2020 qui avait tourné à droite cette commune traditionnellement enracinée à gauche.
Un retard de 950 voix
Les électeurs se sont mobilisés davantage au deuxième tour, limitant la participation de 40%, six points de plus que dimanche dernier et 790 bulletins de vote supplémentaires, selon la ville. En 2020, il était de 38,44%.
Il convient de dire que pendant les entrées entre les deux, les rebelles ont été mobilisés pour aller trouver les électeurs dans les quartiers en particulier, avec « du porte-à-porte géant », en présence de personnalités. De façon similaire à la droite, de nombreux élus du département n’ont pas épargné leurs efforts pour convaincre les électeurs de « bloquer » le député de Louis Boyard.
Selon nos informations, à 21h30, 8 des 14 bureaux de vote ont déjà été dépouillés. Et ils placent Louis Boyard en difficulté à ce stade, avec 950 voix, un retard de plus de 300 voix par rapport à Kristell Niasme (1 271 voix). Le maire sortant rassemble 317 voix pour le moment. Nous attendons toujours les bureaux des quartiers, plus favorables à la gauche.

Mais au cours de la soirée, à la mairie, des personnalités de plus en plus à droite apparaissent, comme le Parisien pourrait le voir sur place. Le maire de Villeneuve-le-Roi, Didier Gonzales (LR), mais aussi les sénateurs Marie-Carole Ciuntu (LR) ou Christian Cambon (LR) sont arrivés, par téléphone et papiers à la main.
Vers 21h30, Daniel Henry (PCF), qui s’était présenté au premier tour, à la tête d’une liste d’union du reste de la gauche est également arrivé. Il s’était retiré après les négociations qui n’avaient pas mené avec Louis Boyard.
Ce bulletin de vote, très observé au niveau local et national, a été un test pour la France rebelle qui a commandé Louis Boyard, jeune fauteur de troubles de l’Assemblée nationale, pour prendre un premier hôtel de ville en Île de-France, des élections municipales d’un an. Jean-Luc Mélenchon est venu le soutenir avant le premier tour.