« Ecœuré », a annoncé à Ouest-France le maire de Cholet, Gilles Bourdouleix, qui a pourtant été qualifié pour le second tour des législatives anticipées dans la cinquième circonscription du Maine-et-Loire.
Arrivé en deuxième position avec 30,54%, le candidat de l’alliance LR-RN devait affronter au second tour le candidat de la majorité présidentielle Denis Masseglia, en tête avec 33,7%. La candidate du Nouveau Front populaire France Moreau complétait la course à trois avec 21,33% des voix.
« Écœuré par une campagne électorale nauséabonde qui insulte la démocratie et nos concitoyens, j’ai décidé de rentrer chez moi. Il n’y aura plus de commentaires autres que les recours concernant les illégalités commises par un candidat », écrit Gilles Bourdouleix, dans un message révélé par le quotidien. Le maire de Cholet, député de 2002 à 2017, a notamment été battu dans sa propre ville.
Un nom évoqué dans le débat
Gilles Bourdouleix a été cité par Gabriel Attal lors du dernier débat entre le Premier ministre, le président du RN Jordan Bardella et le chef du PS Olivier Faure pour ses propos discriminatoires à l’égard des gens du voyage et d’Hitler.
En 2014, le maire de Cholet avait été condamné pour « apologie de crimes contre l’humanité » pour avoir déclaré que « Hitler n’avait peut-être pas tué assez » lors d’une altercation avec des gens du voyage. Une condamnation annulée en 2015 par la Cour de cassation.
Gilles Bourdouleix a annoncé au lendemain du débat qu’il souhaitait porter plainte contre Gabriel Attal pour « propos diffamatoires ».