Des duels plutôt que des triangulaires pour barrer la route au Rassemblement national. Tel a été l’ordre donné, dès la publication des résultats du premier tour des législatives, par les cadres du Nouveau Front populaire et de la majorité présidentielle. En deux jours, les désistements se sont succédé, non sans accrocs. Nous faisons le point sur les candidats qui ont finalement décidé de rester.
Dimanche, en Île de France, il devrait donc y avoir 21 scrutins à trois. Nettement moins que les 42 théoriquement possibles à l’issue du premier tour. Dans la plupart des cas, le parti d’extrême droite est la troisième force de ces scrutins à trois.
Paris
Il ne reste qu’une seule course triangulaire sur trois possibles après le premier tour à Paris.
Une autre course à trois se déroule actuellement dans la 14e circonscription (au sud du 16e arrondissement). Au premier tour, Benjamin Haddad (Ensemble) est arrivé en tête devant Patrick Dray (LR) et Louis Piquet (LR-RN).
Seine-et-Marne
Des huit scrutins à trois possibles à l’issue du premier tour, il n’en reste que deux en Seine-et-Marne.
Dans la 1re circonscription (Melun, Perthes), le second tour s’annonce serré. Au troisième tour, Aude Luquet (Ensemble) s’est maintenue aux côtés d’Arnaud Saint-Martin (Nouveau Front populaire) et de Théo Michel (LR-RN).
Dans la 8e circonscription (Roissy-en-Brie, Thorigny-sur-Marne, Torcy), le candidat du RN arrive en troisième position, derrière les candidats du Nouveau Front populaire et de la majorité présidentielle.
Yvelines
Un nombre record de combats triangulaires attendent les Yvelines : il en reste huit sur les onze possibles à l’issue du premier tour.
Dans la 1ère circonscription (Montigny-le-Bretonneux, Versailles), le RN arrive en troisième position, derrière les candidats de la majorité présidentielle et du Nouveau Front populaire.
Même configuration dans la 2e circonscription (Chevreuse, Vélizy-Villacoublay, Viroflay) avec le candidat du RN en troisième place derrière les candidats de la majorité présidentielle et du Nouveau Front Populaire.
Dans la 4e circonscription (Chatou, Houilles, Marly-le-Roi), le député sortant (Ensemble) dispose d’une confortable avance, face aux candidats du Nouveau Front Populaire et du RN, arrivés troisièmes.
Dans la 5e circonscription (Maisons-Laffitte, Sartrouville, Le Vésinet), l’arrivée du maire de Maisons-Laffitte (LR-RN) en troisième position donne lieu à une course à trois avec le président de l’Assemblée nationale et le candidat du Nouveau Front populaire.
Le RN, à nouveau en position pivot dans la 6e circonscription (Le Pecq, Saint-Germain-en-Laye, Carrières-sous-Poissy, Médan, Villennes-sur-Seine). Le candidat d’extrême droite arrive derrière les candidats macronistes et du Nouveau Front populaire.
Dans la 7e circonscription (Andrésy, Conflans-Sainte-Honorine, Triel-sur-Seine), le candidat de l’union de la droite (LR-RN) est également arrivé en troisième position derrière les anciens ministres Aurélien Rousseau (Nouveau Front populaire) et Nadia Hai (Ensemble).
La configuration est différente dans la 10e circonscription (Maurepas, Monfort-l’Amaury, Rambouillet, Saint-Arnoult-en-Yvelines). L’Insoumis Cédric Briolais (Nouveau Front populaire), arrivé troisième, s’est maintenu malgré les appels de son camp à bloquer le Rassemblement national. Dans un communiqué, le candidat de gauche a jugé négligeables les chances de victoire du parti d’extrême droite.
Dans la 12e circonscription (Plaisir, Poissy), le Rassemblement national se hisse également à la troisième place derrière les candidats de la majorité présidentielle et du Nouveau Front populaire.
Essonne
Il reste trois courses triangulaires sur les huit possibles à l’issue du premier tour dans l’Essonne.
Dans la 1ère circonscription (Corbeil-Essonnes, Évry), le RN arrive en troisième position derrière le député sortant (Nouveau Front populaire) et le maire d’Évry-Courcouronnes (divers droite).
Dans la 7e circonscription (Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge, Savigny-sur-Orge, Viry-Châtillon), le RN arrive en troisième position, derrière le candidat du Nouveau Front populaire et le député sortant (Ensemble).
Dans la 8e circonscription (Brunoy, Montgeron, Vigneux-sur-Seine, Yerres), le président du département, François Durovray, s’est maintenu. Au premier tour, il est arrivé en troisième position derrière le candidat du Nouveau Front populaire et Nicolas Dupont-Aignan, le député sortant (Debout la France).
Hauts-de-Seine
Une seule course triangulaire dans les Hauts-de-Seine.
Dans la 6e circonscription (Courbevoie Sud, Neuilly-sur-Seine, Puteaux), le candidat du Nouveau Front populaire se maintient derrière le député sortant (Ensemble) et le candidat Les Républicains. Le RN n’étant pas qualifié, le candidat de gauche n’a pas été tenu de se retirer.
Seine-Saint-Denis
Pas de scrutin à trois en Seine Saint-Denis, suite au désistement de la députée sortante Raquel Garrido. Au premier tour, la candidate désormais dissidente était arrivée troisième.
Val de Marne
Il lui reste finalement trois courses triangulaires, sur quatre possibles dans le Val-de-Marne.
Dans la 1re circonscription (Bonneuil-sur-Marne, Saint-Maur-des-Fossés, Saint-Maur-la-Varenne), la seule course à quatre possible dans la région s’est transformée en course à trois avec le retrait du député sortant Frédéric Descrozaille (Ensemble). Les candidats du Nouveau Front populaire, des Républicains et du RN restent donc en lice.
Dans la 4e circonscription (Chennevières-sur-Marne, Ormesson-sur-Marne, Sucy-en-Brie, Villiers-sur-Marne), le candidat du RN est arrivé en troisième position derrière le candidat du Nouveau Front populaire et le député sortant (Ensemble).
Même configuration dans la 5e circonscription (Bry-sur-Marne, Champigny-sur-Marne, Le Perreux-sur-Marne). Le candidat du RN est troisième derrière le député sortant (Ensemble) et le candidat du Nouveau Front populaire. Le second tour s’annonce serré.
Val d’Oise
Il reste trois courses triangulaires sur six possibles après la première manche dans le Val d’Oise.
Dans la 1re circonscription (Beaumont-sur-Oise, Magny-en-Vexin, Marines, Pontoise, La Vallée-du-Sausseron, Vigny), le candidat de la majorité présidentielle se maintient, derrière les candidats du Rassemblement national et du Nouveau Front populaire. Pour justifier cette décision, contre les consignes de son parti, Emilie Chandler affirme qu’elle « il y a une troisième voie » entre l’union de la gauche et l’union de l’extrême droite. Dans cette circonscription, le second tour s’annonce particulièrement serré.
Dans la 4e circonscription (Eaubonne, Ermont, Franconville, Saint-Leu-la-Forêt), le candidat du RN est arrivé en troisième position derrière le candidat du Nouveau Front Populaire et le député sortant (Ensemble).
Même configuration dans la 6e circonscription (Enghien-les-Bains, Saint-Gratien, Sannois, Soisy-sous-Montmorency), le candidat du RN est en troisième place, le candidat du Nouveau Front Populaire et le député sortant (Ensemble).