Le socialiste Boris Vallaud indique qu’il promeut : « le dialogue social, le respect des partenaires sociaux, des corps intermédiaires, la nécessité de les écouter. » « Nous ne voulons ni la corporalisation ni l’infantilisation des partenaires sociaux ».
Boris Vallaud et Éric Coquerel présentent, ce jeudi matin, le programme du Nouveau Front populaire lors d’auditions organisées par le Mouvement des entreprises françaises (Medef) et la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), de l’Union patronale de proximité (U2P) , et le Mouvement des entreprises de taille moyenne (Meti),
Celui qui était jusqu’alors président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale indique que les leviers serviront de « le repositionnement de l’État au centre de l’économie et la redistribution du pouvoir d’achat » afin de guider « des investissements vers des priorités majeures. »
Parmi les priorités du Nouveau Front Populaire, des éléments comme : « aménagement écologique, relance de l’habitat, souveraineté industrielle, aménagement du territoire, notamment en milieu rural » sont répertoriés.
Pour financer ce repositionnement, il indique que le programme se termine « un certain nombre de dépenses fiscales improductives sur le capital » mais aussi « restaure les marges de manœuvre de l’Etat »précisant que le cadre juridique pour les petites et moyennes entreprises resterait le même, nommant « ce qui a été acquis en termes d’apprentissage. »
Boris Vallaud lâche alors : « Vous pouvez lever la main, milliardaires » et leur demande « un effort de solidarité, de patriotisme économique. » « Vous bénéficierez de nos écoles, de nos services publics, de nos subventions publiques » il continue.