Elections FFR – Florian Grill, belle conclusion d’une campagne intense
L’actuel président de la Fédération a clôturé sa campagne par un ultime meeting au stade Ernest-Wallon de Toulouse, mardi soir, en compagnie de Joël Castany, candidat à la Ligue Occitanie.
« J’ai très envie qu’on gagne, mais qu’on gagne fort, qu’on gagne la Fédération samedi, mais aussi les ligues régionales et les comités départementaux. » C’est ainsi que Florian Grill a conclu sa dernière réunion publique ce mardi au Stade Ernest-Wallon de Toulouse, dans une salle pleine et galvanisée après plus d’une heure d’échanges, principalement sous forme de questions/réponses. Après avoir reçu l’assurance du vote de l’association du Stade toulousain en sa faveur, le candidat s’est montré une nouvelle fois très à l’aise, avec une grande connaissance des enjeux. Même s’il avait indiqué qu’il répondrait sur tous les sujets, et notamment sur les affaires estivales, les présidents des clubs de la région Occitanie sont restés sur leurs enjeux quotidiens : les compétitions de jeunes, l’allègement du règlement général, le prix des assurances, le finances de la Fédération, aides à la rénovation des infrastructures, litige avec le Coq Sportif, mise en place éventuelle d’un système similaire au JIFF chez les amateurs, etc.
Guy Novès, Fabien Pelous ou Claude Portolan présents
Florian Grill n’a caché aucun sujet, s’efforçant d’expliquer clairement sa vision de l’avenir de la fédération avec cinq axes forts : le redressement des comptes sur trois ans, sans plan social ni répercussions sur les clubs, la relance du nombre de licenciés de la base avec l’amélioration notamment des conditions d’accueil et des compétitions, ce qui passe par donner plus de moyens financiers aux Ligues et départements, s’ériger en fédération ayant pour mission d’investir dans « des clubs qui font du bien au rugby »sur le sport et l’éducation civique, l’importance de la France à l’international en trouvant plus d’influence au sein des comités de World Rugby mais aussi au niveau de l’arbitrage et enfin en permettant le rayonnement des quatorze équipes françaises.
Pour conclure cette 86ème rencontre de campagne devant plusieurs anciennes gloires toulousaines comme Guy Novès, Fabien Pelous ou Claude Portolan, Florian Grill est convaincu d’avoir l’équipe pour réussir tous ces défis : « Nous terminons une campagne intense mais passionnante. On a fini à genoux mais c’est dans les combats difficiles qu’on voit le talent de nos équipes. Nous avons toujours été bénévoles dans le rugby et nous n’avons pas eu une vocation soudaine. Il nous a fallu huit ans pour constituer cette équipe, pour avoir les bonnes personnes au bon endroit. Nous avons eu un été difficile mais nous sommes restés soudés pour traverser ces moments-là. » Son adversaire ? « Ce soir, nous n’avons parlé que du rugby, pas des gens, car je pense que parler en mal des joueurs de rugby, c’est comme parler en mal du rugby, ce dont je ne veux pas. »