« Élection présidentielle américaine : la surprise de Kamala »
L’ÉDITORIAL DU FIGARO – Depuis deux semaines, le vice-président est impeccable. Un sentiment de panique émerge du parti républicain alors que la fusée Harris a décollé avec succès.
Les républicains ont tenté de la disqualifier d’emblée : Kamala Harris, qui a remplacé in extremis un Joe Biden aux prises avec la sénilité, n’avait ni les compétences ni l’étoffe pour devenir la première femme afro-américaine présidente des Etats-Unis. En réalité, la campagne Trump n’était pas préparée à la « surprise Kamala ». Et un sentiment de panique se dégage du GOP alors que la fusée Harris a décollé avec succès. La vice-présidente a su rallier son camp et n’a pas attendu la convention pour obtenir les voix nécessaires à l’investiture de son parti. A Chicago, le 19 août, elle sera célébrée comme la championne incontestée du parti démocrate.
Depuis deux semaines, la vice-présidente est irréprochable. A 59 ans, elle a retourné la question de l’âge contre Donald Trump. Donnant un coup de jeune à la campagne démocrate, elle insuffle une énergie nouvelle à chaque meeting et installe une « kamalamania ». En deux semaines, elle a récolté deux fois plus de fonds…