Préfaçant cet ouvrage, le professeur émérite de l’Université de Cologne (Allemagne), Lucette Heller-Goldenbergestime qu’il s’agit de « traces à moitié effacées qui l’écrivain-historien creuse pour trouver le chemin qui a tendance à disparaître, un peu comme le « Petit Poucet » qui sème sur son chemin des petits cailloux blancs qui lui permettront de ne pas se perdre.
Mustapha Jmahri s’est donné pour mission de redécouvrir les couleurs flamboyantes des diversités culturelles qui se sont superposées El Jadidadans les années soixante et soixante-dix du siècle dernier, ce qui rend cette Port marocain un lieu mystérieux et fascinant, carrefour de civilisations diverses et multiples, dit-elle. Le mérite de l’auteur est de faire revivre les riches heures du passé de cette ville qui a fait de cette Port atlantique UN carrefour de cultures et des civilisations diverses, note l’universitaire.
Dans l’introduction de le travailMustapha Jmahri souligne que ce nouveau-né présente des histoires et des témoignages de personnes d’horizons différents, illustrant la richesse et la variété des perspectives croisées ainsi que l’apport de migrants dans toute leur diversité à la société.
« Les images de cette société d’hier défilent dans mon imaginaire comme les séquences d’un vieux film. Il s’agissait en fait d’un monde qui s’effaçait lentement sous nos yeux ébahis et parfois même sans laisser de traces. Face à la puissance du temps et à l’impuissance de l’homme, seule l’écriture avait le pouvoir de conserver les instants fugaces, les images altérées, les odeurs fanées, les joies et les peines d’une époque à jamais révolue », écrit-il.
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