Emmanuel Macron a plaidé lundi devant Donald Trump pour une « concurrence équitable » entre leurs économies respectives et « plus d’investissements » des deux côtés de l’Atlantique. « Notre volonté est qu’il n’y a que de la concurrence », « Fair », entre « nos industries », « plus d’échanges fluides et plus d’investissement », a déclaré le président français lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche.
Depuis le début de son deuxième mandat, le président américain Donald Trump annonce régulièrement de nouvelles taxes sur les produits entrant aux États-Unis, parfois déjà en vigueur (avec la Chine), parfois repoussé à une date ultérieure pour les Canadiens, les Mexicains ou des produits spécifiques tels que l’acier, Aluminium, plus tard l’automobile, les médicaments …
« Je connais votre attachement pour restaurer l’équilibre », explique Macron
Il accuse notamment les pays de l’Union européenne, dont la France est membre, de se comporter de manière «injuste» avec les États-Unis. « Je connais votre attachement à la restauration du commerce » le solde des États-Unis (qui importe plus qu’ils ne l’exportent), a déclaré Emmanuel Macron lundi, glissant que la France était dans la même situation. Les discussions se poursuivront « entre nos ministres, nos équipes, pour clarifier les sujets qui doivent être » au niveau commercial, a-t-il également souligné.
Standoff avec le Canada et le Mexique
Son homologue américain a déclaré que son projet d’imposer de nouvelles tâches de douane au Canada et au Mexique « Progress (IA) dans le temps ».
La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum espérait sa part, lors d’une conférence de presse à Mexico, parvenant à un accord avant la fin de la semaine pour empêcher les impôts sur les produits mexicains de postuler à 1er Mars. Donald Trump a annoncé la création de tâches de douane de 25% sur tous les produits canadiens et mexicains avant de se retourner début février, quelques heures avant leur entrée en vigueur, accordant un séjour de 30 jours aux deux pays.
Ce répit se termine en principe la semaine prochaine, le 4 mars, laissant la question de savoir si les voisins nord-américains pourront à nouveau éviter leur entrée en vigueur, ce qui perturberait en particulier un secteur comme l’automobile.
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