Econocom rejoint le plan de sauvetage mené par Onepoint
Le groupe français de services informatiques Econocom a annoncé mercredi avoir rejoint le consortium formé par Onepoint, l’un des candidats en lice au sauvetage financier d’Atos, géant français de l’informatique en difficulté. Onepoint, premier actionnaire d’Atos avec environ 11% du capital, dirige un consortium qui comprend également la société d’investissement de l’homme d’affaires Walter Butler. Ils défendent le projet « Un Atos »qui doit conduire « pour préserver l’unité d’Atos »et proposer une contribution de 1,8 milliard d’euros, dont 350 millions d’euros d’argent frais.
L’offre de David Layani, patron de Onepoint, prévoit également une restructuration de la dette d’Atos à hauteur de 3,2 milliards d’euros, conformément aux souhaits du groupe. Dans son communiqué, Econocom, qui a réalisé 2,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires l’an dernier, souligne le fait d’avoir développé des projets communs de cotraitance en infogérance avec Atos au travers du passé et de créer ensemble une joint-venture en 2022.
Restructuration financière
Atos, qui doit être l’un des piliers technologiques des Jeux de Paris cet été, a annoncé début mai qu’il étudiait trois des quatre propositions de restructuration financière reçues en vue de son sauvetage et qu’il souhaitait trouver une solution avec ses créanciers. . « acceptable pour eux » L’entreprise avait annoncé avoir besoin de 1,1 milliard d’euros de liquidités pour son activité en 2024-2025 et souhaitait réduire sa dette brute de 3,2 milliards d’euros, soit environ 5 milliards. Les deux autres offres encore en lice sont celle d’un groupe d’actionnaires et créanciers de l’entreprise et celle du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky (autrefois en discussions pour racheter une partie d’Atos avant de voir les négociations rompues en février), allié du Fonds des attestateurs.
Daniel Kretinsky et Attestor ont indiqué avoir soumis une offre « entièrement financé » pour reprendre « toute la portée d’Atos » et se disent prêts à apporter 1,9 milliard d’euros au groupe, dont 600 millions d’euros de fonds propres et 1,3 milliard « financement opérationnel ».