Le vice-capitaine des Blues a discuté des questions d’actualité dans Téléfoot avant la réception de la Belgique lundi et après la défaite contre l’Italie vendredi.
Antoine Griezmann n’est pas du genre à fuir ses responsabilités. Devant le micro de TF1, diffuseur officiel de l’équipe de France, le vice-capitaine de 33 ans a répondu à des questions dérangeantes après le retour raté de la sélection, balayée au Parc des Princes par l’Italie (1-3) en Ligue des Nations.
» On n’était pas dedans, dans l’intensité, on jouait notre jeu plus individuellement sans penser collectivement.il se moque, lui aussi ayant largement raté son rendez-vous, sans aucun lien avec Kylian Mbappé aligné en attaquant central. On peut nous tromper, on peut nous battre tactiquement, mais en intensité et en volonté personne ne peut nous battre. Cela a toujours été notre force. C’est cela que nous devons récupérer.. » Dès lundi contre la Belgique ?
Interrogé sur son Euro raté, qu’il a terminé en débutant sur le banc des remplaçants contre l’Espagne en demi-finale (1-2), le champion du monde 2018 n’y a pas échappé. La compétition était compliquée, il y avait beaucoup de changements de poste, il fallait faire avec. J’avais fait ma préparation pour l’Atlético pour être en forme physiquement. Si j’avais marqué ces deux buts contre les Pays-Bas, j’aurais pu être plus fort. (pendant les 2et correspondre), J’aurais fait un meilleur Euro. »
» Si je suis content, tout va bien. Si j’ai des doutes et des questions, on le voit tout de suite. C’est ce qui s’est passé à l’Euro. »
Sur ces changements de positions ? Je respecte les choix tactiques, c’est l’équipe avant tout, j’ai essayé de m’adapter. J’ai ressenti de la colère, de la tristesse car je ne me suis jamais senti au cœur du jeu, comme j’aime. Pour moi, ça a toujours été dans l’axe, ce sentiment de liberté. J’ai besoin de ça pour me sentir bien mentalement. Mon jeu passe beaucoup par ma tête, mon mental. Si je suis content, tout va bien. Si j’ai des doutes et des questions, on le voit tout de suite. C’est ce qui s’est passé à l’Euro. Je dois être libre dans ma tête, heureux et être au cœur du jeu pour prendre du plaisir et faire plaisir aux autres..”
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Interrogé sur le fait d’avoir pensé à mettre un terme à sa carrière internationale, le natif de Macon a répondu franchement. Non, c’est une source de fierté et j’ai toujours voulu jouer pour l’équipe de France depuis que je suis enfant.il estime du haut de ses 136 sélections, qu’il est le joueur le plus capé encore en activité après les retraites de Giroud, Lloris et Varane. J’ai toujours envie de jouer, de représenter la France et après ce sera à Deschamps de choisir.. Je suis quand même content, après ce sera au coach de décider. Cette remise en cause en équipe de France, j’en ai besoin pour donner plus. Il faudra répondre présent et montrer que le dernier match était une erreur. On va tout donner comme d’habitude. »
« J’ai toujours pour lui un immense respect et une immense affection »
Antoine Griezmann sur sa relation avec Didier Deschamps
Justement, sur sa relation avec le sélectionneur, forcément sujette à question après avoir vu son statut s’effriter en raison de ses performances inachevées ces derniers temps, « Grizou » donne son avis. J’ai toujours un immense respect et une immense affection pour lui. Je lui dois beaucoup. Pour moi, c’est toujours une source de fierté et d’immense joie de jouer à ses côtés, de jouer pour lui et de tout donner sur le terrain pour lui.. »