Divertissement

échange animé entre Ibrahim Maalouf et Benjamin Duhamel sur BFMTV

 » data-script= »https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js » >

VIDÉO – Suite à son exclusion du festival de Deauville, le trompettiste s’est exprimé sur la chaîne d’information. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu…

Une belle exclusivité de BFMTV qui a tourné au vinaigre lundi 26 août. Benjamin Duhamel a assuré la première apparition télévisée d’Ibrahim Maalouf depuis son exclusion du festival de Deauville, en raison d’une « malaise dans l’équipe » en lien avec la vague #MeToo. Le trompettiste franco-libanais devait faire partie du jury. En 2017, il avait été accusé d’agression sexuelle sur mineur avant d’être acquitté en appel en 2020.

« Ce n’est pas à moi de juger, de punir ou de condamner, mais la présence d’Ibrahim Maalouf devenait de plus en plus problématique pour le bon déroulement et la sérénité d’un festival qui fête ses 50 ans, qui est aussi ma première édition et que je souhaite porter avec clarté et transparence. »a déclaré Aude Hesbert, la nouvelle directrice du Festival du Film Américain de La Tribune du dimanche .

Jugé innocent

Ibrahim Maalouf espérait sûrement que la chaîne d’information serait l’auditeur de sa défense, mais le déroulement de l’émission n’a pas du tout été au goût du musicien. En effet, avant de pouvoir parler, Ibrahim Maalouf a dû écouter le long résumé de l’affaire judiciaire par le journaliste Boris Kharlamoff, avec des détails scabreux à l’appui. « Rappel des faits » que le musicien n’hésite pas à décrire « une énorme absurdité ». « Ce ne sont pas les faits. Les faits sont que j’ai été déclaré innocent il y a plus de quatre ans après une bataille judiciaire et le festival de Deauville m’a quand même remercié et m’a demandé de partir discrètement en me faisant du chantage. »il ajoute.


Que vous n’aimiez pas mon visage, que vous n’aimiez pas ma musique, que vous pensiez que je suis un agresseur, je ne peux rien faire pour vous.

Ibrahim Maalouf sur BFMTV

« L’accusation telle que vous l’avez rappelée a été rejetée par la Cour d’appel comme n’ayant jamais existé », confirme Me Fanny Colin, l’avocate d’Ibrahim Maalouf. « Pendant des années, malgré la décision de justice, j’ai accepté qu’on me tape un peu sur la joue gauche, un peu sur la joue droite… C’est comme ça que j’ai été élevée. Je veux être un fusible pour le combat féministe qui est essentiel, et auquel je participe activement, mais il arrive un moment où il ne faut pas pousser grand-mère dans les orties. »continue le musicien.

Benjamin Duhamel tente de défendre son journaliste, mais c’est peine perdue : « L’idée de Boris Kharlamoff était de clarifier pour ceux qui allument peut-être leur télévision et n’ont pas les subtilités du sujet pour se rafraîchir la mémoire »Le mal est fait et la suite de l’entretien pâtit d’une atmosphère tendue. « L’innocence est proclamée. Que tu n’aimes pas mon visage, que tu n’aimes pas ma musique, que tu penses que je suis un agresseur, je ne peux rien faire pour toi. En fait, je continue ma vie. »conclut Ibrahim Maalouf.

VOIR AUSSI – Benjamin Duhamel : « Je suis très fier de porter mon nom de famille »

 » data-script= »https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js » >

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
Bouton retour en haut de la page