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Earvin Ngapeth, star du volley-ball et champion olympique, revient en France à la surprise générale

Earvin Ngapeth, vu ici lors de la demi-finale olympique le 7 août 2024, revient jouer en France, à Poitiers.
NATALIA KOLESNIKOVA / AFP Earvin Ngapeth, vu ici lors de la demi-finale olympique le 7 août 2024, revient jouer en France, à Poitiers.

NATALIA KOLESNIKOVA / AFP

Earvin Ngapeth, vu ici lors de la demi-finale olympique le 7 août 2024, revient jouer en France, à Poitiers.

VOLLEY – Coup de tonnerre pour le championnat de France de volley, déserté par les internationaux français. La star des Bleus, double champion olympique en titre, Earvin Ngapeth, a signé ce jeudi 19 septembre, à la surprise générale, avec Poitiers, son club de cœur, après 13 ans à l’étranger.

Le Stade Poitevin Volley lui-même ne semble pas y croire. « Vous ne rêvez pas… Earvin Ngapeth sera le 15e homme sous les couleurs d’Alterna SPVB cette saison » le club l’a annoncé sur son site internet.

Le receveur-attaquant de 33 ans, libre depuis fin mai et la fin de son contrat avec Halkbank Ankara, s’est vu remettre avec le reste de l’équipe jeudi soir, le maillot noir portant le numéro 86, du département de la Vienne, selon une vidéo diffusée par France Bleu Poitou.

Il pourrait partir dès la fin décembre.

« Je suis à l’étranger depuis plus de dix ans maintenant. Je suis père de trois enfants, ils grandissent, il y a l’école… » a-t-il déclaré au micro de France Bleu Poitou.

Il a signé pour une saison (le championnat débute le 18 septembre), mais avec une option dans son contrat pour partir à la fin de l’année s’il reçoit une offre attractive.

« Je me laisse la possibilité, si quelque chose arrive, de partir fin décembre. Ce qui est sûr à 100%, c’est que je serai là pour toute la première moitié de la saison. » a-t-il expliqué à France Bleu Poitou.

La star de l’équipe de France, qui a remporté une incroyable deuxième médaille d’or olympique consécutive à Paris le 10 août, trois ans après Tokyo, rejoint un club qui n’était que 11e lors de la dernière saison régulière et absent des play-offs depuis 2021.

« J’ai grandi dans cette pièce »

Mais ce club, c’est celui de sa ville de cœur, où vit toujours sa mère et où il a fait ses premiers smashs et ses premières manchettes. Dans le sillage de son père Eric (qui en tant qu’entraîneur a offert au SPVB son premier titre de champion, en 1999), avant de partir pour le centre national de Montpellier puis de débuter comme professionnel à Tours en 2008.

Trois ans plus tard, il quitte le championnat français pour une carrière de 13 ans dans les plus grands clubs étrangers (Modène, Kazan notamment).

« J’ai grandi dans cette salle, avec cette équipe, dans cette ville. Mes premières grandes émotions de volleyeur, c’était ici. Il y avait un petit goût d’inachevé, je n’avais pas encore porté ce maillot. Je savais que ça arriverait, mais pas si vite. »a expliqué Ngapeth à France Bleu Poitou.

Son retour remet en lumière le club de Poitiers mais aussi le championnat de France, déserté par les meilleurs internationaux français faute de moyens : le central Nicolas Le Goff, qui évolue à Montpellier, était jusqu’à présent le seul Bleu parmi les médaillés parisiens à évoluer en Ligue A la saison à venir.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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