D’une pause « accommodante » à une baisse de taux « belliciste », il n’y a qu’un pas pour la BCE, Nvidia deuxième capitalisation devant Apple
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D’une pause « accommodante » à une baisse de taux « belliciste », il n’y a qu’un pas pour la BCE, Nvidia deuxième capitalisation devant Apple

D’une pause « accommodante » à une baisse de taux « belliciste », il n’y a qu’un pas pour la BCE, Nvidia deuxième capitalisation devant Apple

L’ambiance est à l’optimisme sur les marchés. Le Cac 40 devrait gagner une vingtaine de points à l’ouverture. Même s’il est peu probable que les grandes banques centrales mondiales abandonnent de sitôt leur politique restrictive, il n’en reste pas moins qu’une baisse du niveau de leurs taux d’intérêt est plus ou moins proche, voire imminente pour la BCE. L’institution de Francfort a précisé que l’acte devait avoir lieu ce jeudi. Elle deviendrait alors la deuxième banque centrale du G7 à franchir le pas après la Banque du Canada hier.

Toutefois, l’évolution future des taux dans la zone euro est incertaine, tout comme celle de l’inflation. Après une accélération un peu plus rapide que prévu de l’indice des prix à la consommation en mai, la présidente Christine Lagarde devrait privilégier une approche réunion par réunion.  » Alors que la dynamique économique dépasse les attentes et que l’inflation s’avère difficile à contrôler cette année, la BCE peut se permettre d’y aller lentement et de laisser les données définir les paramètres du cycle d’assouplissement. », ont écrit les économistes de Deutsche Bank dans une note adressée à leurs clients. Les analystes de Barclays, qui s’attendent à un assouplissement à chaque trimestre de 2024, anticipent un message similaire.  » Nous attendons également du Conseil des gouverneurs qu’il réaffirme qu’il continuera à suivre une approche fondée sur les données, sans s’engager à l’avance sur une trajectoire de taux particulière. « .

Le communiqué de presse de la BCE, qui comprendra ses nouvelles projections d’inflation et de croissance économique, sera publié à 14h15, avant une conférence de presse de Christine Lagarde à 14h45.

Nvidia, deuxième entreprise la plus valorisée au monde

Les inquiétudes concernant la plus grande économie du monde, suscitées par un indicateur de l’activité manufacturière plus faible que prévu plus tôt cette semaine, semblent avoir été annulées par de nouveaux signes d’assouplissement sur le marché du travail américain, une priorité clé des responsables de la Réserve fédérale, en même temps titre comme la baisse de l’inflation. Les chiffres d’ADP ont montré mercredi que les embauches dans le secteur privé ont ralenti beaucoup plus que prévu le mois dernier. Une indication publiée au lendemain de l’annonce d’une baisse des offres d’emploi plus importante que prévu. « Le marché du travail ne devrait plus être considéré comme un risque d’inflation », soutiennent les analystes de Valeurs Mobilières TD. Il soutient également que la Fed commence à assouplir ses mesures en septembre si l’inflation continue de se normaliser progressivement d’ici là, comme nous l’espérons. Le rapport officiel sur l’emploi aux États-Unis pour le mois de mai sera publié demain.

Wall Street a clôturé hier sur une bonne note, notamment le Nasdaq Composite qui gagne près de 2% et affiche un record. Nvidia a été le moteur de cette progression, avec une hausse de 5,2% lui permettant de dépasser Apple pour devenir la deuxième capitalisation boursière mondiale (derrière Microsoft) à 3,012 milliards de dollars.  » Alors que Nvidia atteint de nouveaux sommets, la question se pose de savoir si cette hausse des prix est justifiée. Ce qui est, en tout cas, c’est le sentiment d’urgence que ressentent les investisseurs à faire partie du rêve de l’IA. Ce qui se passe aujourd’hui est sans aucun doute l’équivalent numérique de la révolution industrielle. Les opportunités sont énormes, tant au niveau des entreprises que des consommateurs, et Nvidia est conscient de la demande croissante et garde le pied sur l’accélérateur. », a commenté Ipek Ozkardeskaya, chez Swissquote.

Baisse des résultats annuels chez Rémy Cointreau

Parmi les sociétés cotées à Paris, Rémy Cointreau a indiqué qu’il s’attendait à une reprise progressive de son activité au cours de l’exercice qui s’achèvera fin mars 2025 et qu’il entendait protéger sa rentabilité sur cette période, après une dégradation de ses résultats. en 2023-2024. Le groupe de spiritueux a vu son bénéfice net, part du groupe, reculer de 37,1% en données publiées par rapport à 2022-2023 et de 35,9% en données organiques, à 184,8 millions d’euros.

Atos a annoncé qu’il prolongeait jusqu’au début de la semaine prochaine le délai de sélection d’une proposition de restructuration financière privilégiée. Le groupe de services numériques en difficulté a reçu deux propositions révisées, l’une du fonds EP Equity Investment de Daniel Kretinsky, en partenariat avec Attestor Limited, et l’autre d’un consortium dirigé par le spécialiste de la transformation numérique Onepoint, avec Butler Industries, Econocom et un groupe de créanciers d’Atos. .

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