du sable pour empêcher la reproduction des plantes
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du sable pour empêcher la reproduction des plantes

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« À Besançon, nous sommes considérés comme colonisés par le moustique tigre », explique Gilles Spicher, adjoint chargé de la santé. « Cela ne veut pas dire qu’ils sont partout, mais qu’au moins deux foyers ont été identifiés dans la ville : à Bregille et à Montrapon. » Le moustique tigre peut être vecteur de maladies graves, parmi lesquelles la dengue, le chikungunya et le Zika, et sa présence est confirmée sur le territoire de Besançon depuis janvier 2023.

C’est dans ce contexte que des bacs à sable ont été récemment installés au cimetière de Saint-Ferjeux. Le principe : les utilisateurs qui déposent des fleurs remplissent leur soucoupe de sable, arrosent leurs plantes, puis l’eau qui arrive dans la soucoupe est absorbée. Ce geste simple empêche la reproduction du moustique tigre, car ce dernier pond ses œufs dans les eaux stagnantes. « Et ça peut se reproduire dans le volume d’un dé à coudre », insiste l’adjoint en charge de la santé.

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« Si l’expérience est concluante, on la généralisera »

Le moustique tigre n’a pas été repéré au cimetière de Saint-Ferjeux, mais l’objectif de ces bacs à sable et des panneaux qui expliquent leur utilisation est d’agir à titre préventif. « C’est une expérimentation, poursuit Gilles Spicher, les cimetières ont été identifiés comme un lieu important car la Toussaint approche et les gens viendront planter des plantes. Un bilan sera réalisé d’ici quelques mois. Ensuite, si l’expérience est concluante, nous la généraliserons à tous les cimetières de la ville. »

Pour lutter contre ce moustique, la Ville, en partenariat avec l’Agence Régionale de Santé (ARS), a également organisé des réunions publiques dans les quartiers ainsi que des ateliers de formation dans le cadre de son plan de prévention.

« Mieux vaut prévenir que guérir »

Pour rappel, le moustique tigre est reconnaissable à ses rayures blanches et au fait qu’il pique le jour à moins de 150 mètres de son site de nidification. Pour limiter sa prolifération, la Ville recommande quelques gestes : vider ou ranger les contenants là où l’eau peut s’accumuler ; vérifiez le bon écoulement des eaux de pluie autour de votre maison, notamment les gouttières ; et couvrir les réservoirs tels que les citernes.

Gilles Spicher conclut : « Le moustique tigre, s’il a déjà été en contact avec une personne infectée, peut transmettre des maladies graves. En France, nous avons déjà eu des cas de dengue, mais ils étaient importés. Mais le risque est là et mieux vaut prévenir que guérir. »

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