Avec un léger balancement des hanches et des mains bougeant en coups de poing, la « Trump Dance » devient la célébration virale de l’univers sportif américain. Le geste émane du président élu lui-même, Donald Trump, qui l’a popularisé pendant sa campagne ; il avait d’ailleurs interrompu une réunion pendant quarante minutes pour danser ainsi sur sa musique préférée. Depuis sa réélection, de nombreux athlètes, notamment dans la NFL, ont repris ces quelques mouvements pour célébrer leur victoire.
L’ailier défensif des 49ers de San Francisco, Nick Bosa, fan inconditionnel de Trump – qui a également été condamné à une amende pour avoir porté une casquette arborant l’inscription « Make America Great Again » devant la caméra – a été l’un des premiers à prendre part au match. après la victoire de son équipe contre Tampa Bay. « Tous les gars voulaient que je le fasse, s’est-il justifié ensuite, devant la presse. C’était amusant. » D’autres joueurs de la NFL et des universités ont rapidement suivi son exemple, alors que la ligue n’a pas vu » aucun problème « dans ce geste.
En MMA et golf
La « Trump dance » s’est également invitée sur les ring de MMA – sport cher au président élu – par l’intermédiaire de Jon Jones. Lors de sa victoire contre Stipe Miocic à l’UFC 309 dimanche, le champion des poids lourds a célébré son succès avec ce même balancement de hanche devant le président assis dans les tribunes.
L’équipe de football des États-Unis ne fait pas exception. Christian Pulisic, buteur contre la Jamaïque (4-2), a réalisé la fête avec quelques coéquipiers, même s’il a rapidement démenti toute intention politique derrière ce geste. Et il n’y a pas que les Américains qui s’y mettent : le golfeur britannique Charley Hull a imité les mouvements de Donald Trump lors de la ronde finale de l’Annika Pelican le week-end dernier. Même si, au final, elle a perdu face à la n°1 mondiale Nelly Korda.