Droits TV : Vincent Labrune combat l’IPTV
Vincent Labrune est dans une situation délicate. En tant que président de la LFP, il voit ses soutiens vaciller face à l’arrivée de DAZN, qui n’offre pas l’argent qu’il avait promis l’été dernier. C’est une baisse globale de 60 % qui attend les clubs professionnels en France jusqu’en 2029. En Ligue 1, ils doivent se partager 500 millions d’euros, hors taxes. Autrement dit, tout le monde doit se serrer la ceinture, surtout ceux (la grande majorité) dont les budgets dépendent essentiellement de l’argent des droits TV. Malgré cette situation délicate, ces promesses non tenues, et de nombreux candidats qui commencent à faire surface, le patron de la LFP va se présenter pour tenter de conserver son poste le 10 septembre prochain lors des élections de la Ligue. Dans une interview à L’équipeLabrune affirme que son combat se concentre désormais sur le streaming illégal, car de nombreux consommateurs ont recours à ce procédé face à l’offre de DAZN, le nouveau diffuseur du championnat.
« Si nous avions eu les mêmes garanties avec Mediapro, nous aurions reçu les 850 millions qui nous étaient dus la première année. Les garanties de DAZN sont solidesil assure. Au départ, nous n’avons pas considéré leur offre car nous n’avions pas les garanties de l’actionnaire que nous souhaitions. Début juillet, avec quelques présidents de clubs, nous avons passé une semaine à Londres et obtenu des garanties de Len Blavatnik (le propriétaire milliardaire de DAZN) au niveau de sa holding. C’est une première et qui a changé du jour au lendemain notre approche de DAZN. Désormais, les priorités absolues de la LFP et de nos clubs doivent être la lutte contre le piratage et la réussite de notre projet commun avec DAZN. Nous avons la chance d’avoir pour la première fois un partenaire digital qui devrait nous permettre d’accélérer le changement de notre modèle.
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