Droits TV, transferts records… Ce qu’il faut savoir avant la reprise du championnat de France de football ce week-end

Un nouveau sponsor, de nouveaux diffuseurs, deux Olympiques qui dépensent gros… Petit tour d’horizon des nouveautés de la Ligue 1 pour cette saison 2024-2025.

La Ligue 1 reprend ses droits ce week-end. Après un peu plus de deux mois de pause, c’est le retour des vacances pour les joueurs du championnat de France ce vendredi 16 août, avec le coup d’envoi donné lors de la rencontre entre Le Havre et le Paris-Saint-Germain.

Une première journée qui se conclura par le choc entre le Stade Rennais et l’Olympique Lyonnais à 20h45 dimanche. Avant de se lancer dans cette nouvelle saison, voici un petit point sur ce qu’il faut savoir sur cette nouvelle édition de la Ligue 1 « McDonald’s ».

Un nouveau diffuseur dans la danse

Après de longues négociations, la Ligue 1 a trouvé des diffuseurs sur le fil, à un mois de la reprise. Les clubs français ont fait confiance à l’offre proposée par DAZN, une plateforme britannique entièrement dédiée au sport lancée en 2020, et beIN Sports, chaîne cryptée qatarie qui diffuse déjà de nombreux championnats étrangers depuis 2012. Cette dernière hérite de l’affiche principale de chaque journée de Ligue 1, tandis que DAZN diffusera les huit autres matches du week-end.

Une alliance entre deux plateformes qui fait monter la facture à 50 euros par mois pour pouvoir regarder l’intégralité de la Ligue 1. Une somme plus élevée que la saison dernière, mais moins avantageuse pour les clubs, puisque les droits TV ont été vendus pour « seulement » 500 millions d’euros, loin du milliard espéré par la Ligue de Football Professionnel.

Sept clubs français en Coupe d’Europe

Si le Paris Saint-Germain s’est qualifié comme à son habitude pour la Ligue des champions en remportant le championnat, le club de la capitale sera cette fois accompagné de l’AS Monaco et du surprenant Stade Brestois, et peut-être même du LOSC, toujours en lice après sa victoire mardi soir au troisième tour préliminaire de la compétition face à Fenerbahçe. Les trois (ou quatre) clubs français découvriront le nouveau format de la compétition, avec ses matches uniques et son groupe unique de 36 équipes. Un nouveau système également mis en place en Ligue Europa, où la France sera représentée par l’OGC Nice et l’Olympique Lyonnais. En Ligue Europa Conférence, Lens tentera de valider sa qualification dès le 22 août en barrages (retour le 29 août).

Trois clubs historiques reviennent

Aucun nouveau club ne découvrira l’élite française lors de cette saison 2024-2025, mais trois clubs historiques du championnat font leur retour : Auxerre, champion de Ligue 2, Angers (deuxième de Ligue 2) et Saint-Etienne, vainqueur de son barrage aller-retour contre Metz en fin de saison dernière. Angers et l’AJA font « l’ascenseur » en remontant en Ligue 1 un an seulement après avoir été relégués.

De nouveaux visages dans l’élite

Alors que le marché des transferts tarde à se décanter dans un championnat en attente de l’issue de l’affaire des droits télé, certains clubs se sont montrés particulièrement actifs. Habitué aux grands changements chaque été, l’Olympique de Marseille a une nouvelle fois remanié son effectif, en nommant à sa tête l’entraîneur italien Roberto de Zerbi. Après Lilian Brassier, le club phocéen a accueilli Ismaël Koné, Mason Greenwood et Pierre-Emile Hojberg, tous issus de Premier League.

Une autre équipe olympique qui a véritablement explosé lors du mercato est l’Olympique Lyonnais. Le club rhodanien a massivement exercé les options d’achat de ses joueurs arrivés en prêt l’hiver dernier : Saïd Benrahma, Mama Baldé, Orel Mangala, Ernest Nuamah, Duje Caleta-Car. Auxquels s’ajoutent les transferts de Moussa Niakhaté, Abner Vinicius et Georges Mikautadze. Soit, au total, plus de 134 millions d’euros dépensés. Le PSG, de son côté, s’est montré plus discret, sa seule recrue étant le gardien russe Matvey Safonov.