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Droits TV : « Comment Vincent Labrune (LFP) est-il toujours en place ? », critique Daniel Riolo (After Foot)

La saga des droits TV continue et les critiques se multiplient. Ce samedi, un collège de présidents s’est tenu sans qu’aucune décision définitive ne soit prise. Daniel Riolo, qui suit ce sujet de près, a pointé du doigt Vincent Labrune.

Le week-end du 18 août, la Ligue 1 reprendra en France. Pourtant, personne ne sait encore sur quelle chaîne il faudra allumer sa télévision pour suivre les matchs de son équipe favorite sur la période 2024-2029. A ce jour, deux options concrètes sont sur la table. La première n’est autre qu’une proposition formulée par DAZN, dont le montant est estimé à 375 millions par an, tandis que la seconde n’est autre que la création d’une chaîne 100% Ligue 1 diffusée sur la plateforme Warner Bros Discovery (moyennant un abonnement de 27,99€). Ce samedi, le collège des présidents des clubs de l’élite du football français n’a pas pu trancher. Des camps se dessinent également. Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG et de beIN Media Group, est opposé à cette dernière option contrairement à Laurent Prud’homme (OL) et Joseph Oughourlian (RC Lens), qui sont séduits.

De son côté, alors qu’il suit cette affaire de près depuis plusieurs mois, Daniel Riolo a pointé l’incapacité des dirigeants du football français à remettre un homme à son poste : Vincent Labrune. Le président de la Ligue de football professionnel est vivement critiqué depuis plusieurs semaines dans les médias, notamment par After Foot et son chroniqueur.

Déclarations récentes de Daniel Riolo

« Il y a un patron à la Ligue. C’est lui qui devrait être en première ligne, qui devrait parler, mais on n’entend jamais parler de lui. Dans quelle autre profession au monde un patron qui a élaboré un business plan à plus d’un milliard, qui se retrouve avec 300 à 400 millions d’euros et qui fait perdre aux clubs un tiers de leurs revenus, se retrouve-t-il encore en poste ? Il parle parfois sans consulter les présidents. Et ces présidents arrivent en réunion le 5 juillet à 18 heures et finalement, ils commencent à dire que ça ne va pas. Si Nasser al-Khelaïfi agit comme ça, et on sait ce que je pense de lui, c’est parce qu’on le laisse faire. Si les marionnettes agissent comme des marionnettes, c’est parce que quelqu’un les laisse faire. Si on ne le met pas sur scène, il n’y a pas de marionnettes. Si le président de la LFP lui mange dans la main, c’est de sa faute. Il devrait dire au président du PSG « Tu es gentil, on t’a donné 200 millions d’euros alors qu’on traitait les autres comme des clochards, alors maintenant tu vas te taire, c’est moi le chef ! » Sauf que ça ne se passe pas comme ça…

Quel impact sur les clubs ?

Pour l’instant, aucun diffuseur n’a encore été trouvé et cela pourrait avoir un impact important sur les clubs d’élite. Si le cas du LOSC n’est pas jugé préoccupant, grâce à la puissance du fonds d’investissement Merlyn Partners, le journal L’équipe Le quotidien sportif français dresse la liste de huit clubs potentiellement en danger. Cela concernerait des équipes comme le FC Nantes, le Stade de Reims, Montpellier, le RC Lens, le Stade Brestois ou encore Le Havre, Auxerre ou Angers, obligés de s’appuyer sur un président actionnaire qui pourrait ne pas être en mesure de couvrir le manque à gagner. Certaines de ces équipes risqueraient de déposer le bilan, craint le quotidien sportif français.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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