Comme prévu, la Ligue Nationale de Rugby a retenu l’offre de Canal+ pour la diffusion du Top 14 et de la Pro D2 jusqu’à la saison 2031/2032 incluse.
Il y a sans doute satisfaction à la LNR ce mercredi, puisque le championnat de France de rugby connaît désormais son diffuseur pour huit années supplémentaires. En effet, pour 139,4 millions d’euros par an, plus les coûts générés par la production des matchs, Canal+ s’est offert l’intégralité du Top 14, qui remplaçait la Ligue 1 le dimanche soir notamment, au sein de la chaîne premium du groupe. A l’heure où le football français est aux abois et ne dispose toujours pas de diffuseur, Maxime Saada, patron de Canal+, est très heureux.
Nouvel appel d’offres #TOP14 Et #PROD2 gagné immédiatement par @canalplus ! Fiers de pouvoir offrir à nos abonnés le plus beau championnat de rugby du monde pendant au moins 8 ans jusqu’en 2032. Après avoir obtenu des droits sportifs majeurs jusqu’à la fin de la décennie, nous…
– Maxime Saada (@maxsaada) 22 mai 2024
« Nous sommes très fiers d’avoir remporté ce nouvel appel d’offres qui nous permettra de proposer à nos abonnés le TOP 14, le plus beau championnat de Rugby au monde, et la PRO D2 jusqu’à la fin de la saison 2031/2032. Le rugby français a toujours été l’un des piliers de l’offre sportive de CANAL+. Parce qu’il a toujours été là pour nous, nous serons toujours là pour le rugby français. Nous travaillons main dans la main avec la Ligue Nationale de Rugby depuis 1998 pour promouvoir ce sport aux valeurs fortes et lui offrir la meilleure visibilité sur nos chaînes. Nous remercions chaleureusement la Ligue Nationale de Rugby et son Président René Bouscatel pour la confiance renouvelée qu’ils nous accordent. », a confié le patron de Canal+, qui par ses propos adresse un message direct à Vincent Labrune et à la LFP qu’il accuse d’avoir trahi Canal+ d’abord en s’en prenant à Mediapro, puis en misant sur Amazon. Reste à savoir si la chaîne du groupe Bolloré soutiendra Beinsports pour un rachat des droits de la Ligue 1 par la chaîne sportive qatarie. Une question à 900 millions d’euros.