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Droit de grève : le projet de loi est « déséquilibré », selon le CESE

Droit de grève : le projet de loi est « déséquilibré », selon le CESE


LE CESE souligne que le facture relatif à la droit de grève était principalement d’organiser laexercice du droit de grève et le protéger avec garanties légales. Toutefois, 12 des 49 articles sont consacrés aux sanctions, ce qui reflète une approche restrictive et suscite des inquiétudes quant à la portée législative. Le Conseil relève également un déséquilibre dans la structuration du projet, qui accorde une attention disproportionnée au secteur privé par rapport au secteur public. Il souligne également le manque de clarté des définitions et des concepts, qui pourrait conduire à des interprétations multiples et mettent en danger la sécurité juridique et le droits de toutes les parties.

Concernant la définition de la grève, la CESE soulève des questions constitutionnelles et juridiques, notamment parce que le texte restreint cette droite à employésexcluant ainsi les autres groupes sociauxEn outre, les termes tels que « intérêt social et économique direct » ne sont pas clairement définis et la distinction entre les grèves politiques et les grèves contre certaines politiques publiques n’est pas bien établie.

Le CESE recommande également de clarifier les notions de « services essentiels » et de « service minimum » afin de ne pas priver les travailleurs de leur droit de grève, tout en suggérant de limiter au strict nécessaire les catégories de fonctionnaires pour lesquels le droit de grève serait restreint.

En conclusion, le CESE appelle à un projet de loi plus conforme aux engagements constitutionnels et internationaux, garantissant un équilibre entre les droits des travailleurs et les impératifs juridiques, tout en favorisant un climat juridique stable et apaisé.

LE projet d’opinion du CESE réalisée dans le cadre d’une crise d’épilepsie émanant de la Chambre des députésdaté du 26 juillet 2024, a été adopté en unanimitéDéveloppé sur la base d’un approche participativeCet avis est le résultat d’un large débat entre les différentes catégories du Conseil (experts, syndicats, organisations professionnelles, associations de la société civile et institutions en leur qualité) et d’auditions organisées avec les principales parties prenantes : départements ministériels, syndicats, représentants du secteur privé et experts en législation sociale.

lematin

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