Drapeau de Daesh, couteaux… Un lycéen mis en examen pour avoir menacé de tuer son professeur

Loire-Atlantique : Un lycéen de 17 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire après avoir menacé de tuer son professeur sur Telegram.

A Rezé (Loire-Atlantique), près de Nantes, un lycéen de 17 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire ce vendredi 13 septembre, rapporte BFMTV. Jeudi, il avait été interpellé et placé en garde à vue après avoir simulé un coup de feu alors qu’il rendait un devoir au lycée Jean-Perrin. Selon France Bleu Loire Océan, il s’était ensuite excusé après que l’enseignant lui ait reproché « ce comportement déplacé », a précisé le rectorat dans un communiqué publié vendredi après-midi. Mais dans la soirée, l’adolescent a menacé de tuer l’enseignant sur le réseau Telegram.

Dans la nuit du 11 au 12 septembre, le parquet de Nantes a en effet été « informé par un service de renseignement qu’un jeune homme de 17 ans, inconnu des services de police et de justice, habitant Bouguenais avait indiqué sur un réseau social quelques instants auparavant qu’il avait l’intention de ‘tirer une balle dans la jugulaire’ sur l’un de ses professeurs le lendemain, tout en se présentant comme un adepte de la mouvance Etat islamique », a expliqué le parquet dans un communiqué.

« Choqué », le professeur est en arrêt maladie

Pour l’heure, le parquet national antiterroriste (PNAT) observe ces faits auprès du parquet de Nantes, selon BFMTV. La police judiciaire est actuellement en charge de cette affaire. « Deux couteaux et un drapeau de Daesh ont été retrouvés lors d’une perquisition », précise le média. Sur Tik-Tok et Telegram, l’adolescent « diffuse des actions violentes de l’Etat islamique », rapporte France Bleu. En revanche, selon l’académie de Nantes, il n’était pas connu pour radicalisation par l’Education nationale.

« Cette élève va faire l’objet d’une procédure disciplinaire », a indiqué le rectorat, selon Actu Nantes. L’enseignante est prise en charge par le rectorat et bénéficie d’une « protection fonctionnelle ». « Elle ne va pas bien, elle est choquée », a expliqué le syndicat Snes à France Bleu. Elle est depuis en arrêt maladie.