Drame dans la Loire : venue pour « l’urbex », une adolescente se suicide dans une usine désaffectée
Selon les pompiers, la jeune fille de 15 ans est tombée du toit de l’ancienne usine Akers. Son ami de 17 ans qui l’accompagnait a été grièvement blessé.
L’urbex, acronyme anglais pour exploration urbaine, peut conduire à des tragédies. Ce samedi 27 avril, une jeune fille de 15 ans est décédée à Unieux, dans la Loire, alors qu’elle visitait l’usine désaffectée d’Akers. Selon les premiers éléments, révélés par les pompiers, la victime serait tombée à travers le toit. Une autre jeune femme qui l’accompagnait, âgée de 17 ans, a été grièvement blessée et transportée à l’hôpital. Deux autres personnes accompagnaient les adolescents, ils ont été pris en charge par les secours car ils étaient très choqués.
Un site en cours de décontamination
L’usine appartenait autrefois au groupe sidérurgique suédois Akers. Installée sur un terrain de 6,5 hectares, elle employait quelque 120 salariés jusqu’en 2010. Depuis, la commune a récupéré la propriété du site et, selon les déclarations du maire PCF Christophe Faverjon à nos confrères de 20 Minutes, cette friche industrielle est en passe de devenir propriétaire du site. de décontamination « avant d’être démoli ». Notamment pour des raisons de sécurité. L’usine attire des squatteurs, des graffeurs, des praticiens de l’urbex et des personnes qui l’utilisent comme dépotoir illégal. En 2017 déjà, un adolescent de 15 ans, venu photographier les graffitis, était déjà tombé à travers le toit et avait été grièvement blessé.
Encore un drame à Lyon quelques jours plus tôt
Ce drame rappelle que l’Urbex est une pratique très dangereuse. Quelques jours plus tôt, à Lyon, un jeune homme de 17 ans avait été retrouvé mort au petit matin au Grand Hôtel-Dieu. Selon nos confrères du Progrès, ce passionné d’exploration urbaine et de parkour souhaitait photographier le lever du soleil depuis le toit de l’immeuble.