Tour d’horizon dramatique dans la descente aux enfers d’Atos. Vendredi soir, l’ensemble de ses créanciers ont signé un accord pour financer l’intégralité du sauvetage de l’ancien fleuron informatique plombé par 4,8 milliards de dettes. Une bouffée d’air inattendue pour Atos, dans la dernière ligne droite du dépôt des offres des constructeurs. « Le groupe n’a plus de problèmes de financement, nous sommes prêts à financer toutes les offres de rachat totales qui se présentent », affirme-t-on dans les rangs des créanciers.
Une alliance inédite qui sert leurs intérêts tactiques : « Aucun des candidats ne pourra cette fois jouer la division entre nous comme dans les dossiers Orpea et Casino, qui avaient fragilisé chacun des camps. Aucun accord ne peut être signé sans nous. Nous sommes essentiels», poursuit ce témoin.