Doug Emhoff, le « deuxième gentleman » de Kamala Harris, charme la convention démocrate avec son autodérision
C’était le segment d’humour juif de la convention démocrate, et le mari de Kamala Harris, Doug Emhoff, a prononcé : « Ma mère est la seule à penser que Kamala a eu de la chance de m’épouser. » a déclaré l’avocat de Los Angeles, âgé de 59 ans, mardi 20 août, devant ses parents, juifs de Brooklyn, assis dans les gradins du palais des congrès de Chicago.
C’est un mélange d’humilité et de fierté de la part de celui qui est depuis quatre ans le premier « Second Gentleman » des Etats-Unis et qui espère devenir le premier « First Gentleman ». Il a commencé par son enfance, avec son père, un cordonnier de Brooklyn qui s’est installé à Manhattan, qui a déménagé sa famille dans le New Jersey. Doug a fait du vélo, a pris le bus pour aller à l’école hébraïque puis, lorsque sa famille a déménagé à Los Angeles, a gagné de l’argent en travaillant chez McDonald’s, avant d’étudier le droit à Los Angeles.
Doug Emhoff a principalement raconté comment il a rencontré Kamala, qui était déjà procureure californienne en 2013, dans un « rendez-vous à l’aveugle »un rendez-vous à l’aveugle, et avait, tel un jeune homme déjà amoureux, laissé un premier message téléphonique à 8h30 du matin. « Personne ne m’a jamais proposé de faire ça à 8 h 30. Et pourtant, j’ai composé le numéro ! »M. Emhoff s’est moqué. « Hé, c’est Douuug. Je vais à une première réunion. Encore une fois, c’est Doug. » il a laissé sur le répondeur« Elle me fait l’écouter à chaque anniversaire. » a plaisanté M. Emhoff.
« Famille recomposée »
Le mariage a eu lieu en 2014, le premier pour Kamala, le deuxième pour Doug qui a eu deux enfants, une fille, Ella, et un garçon, Cole, lors de sa première union. L’épisode permet d’introduire la séquence familiale, alors que Kamala Harris était attaquée par le vice-président élu de Donald Trump, JD Vance, pour ne pas avoir eu d’enfants biologiques. Ceux-ci ont toujours été la « priorité » de Kamala. « Ceux d’entre vous qui vivent dans des familles recomposées savent que les choses peuvent être un peu compliquées. Mais dès qu’ils ont commencé à l’appeler « Momala », j’ai su que tout irait bien », a déclaré M. Emhoff.
Quelques minutes avant son discours, son fils, Cole, avait présenté sur scène une courte vidéo montrant son père dans ce rôle très comique de « Second Gentleman », seul et masqué sur les marches du Capitole vidé pour cause de Covid-19 en 2021 ou faisant de petits signes, telle une jeune fille, à son épouse, la vice-présidente, intronisée à la présidence du Sénat. « Je me demandais ce que mon père bouffon faisait ici. »« Doug est doux, pas macho, au contraire, mais sait se montrer ferme, comme le montre une vidéo où il escorte un intrus avec une grimace digne d’une comédie hollywoodienne, qui a fait rire tout le monde.
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