Donald Trump vilipende le film « L’Apprenti », en compétition à Cannes, pour la scène du viol d’Ivana

Déjà confronté à des dizaines d’inculpations et actuellement jugé pour blanchiment d’argent, Donald Trump aimerait revenir devant la justice… pour faire interdire un film qui vient d’être présenté au 77e Festival de Cannes, rapporte le webzine américain Deadline.

Un biopic explosif avant les élections

L’apprentidu réalisateur dano-iranien Ali Abbasi, raconte les jeunes années de l’ancien président des Etats-Unis… Et six mois avant l’élection présidentielle américaine, ce biopic explosif est largement commenté car il met en scène le carriérisme d’un jeune Donald Trump découvrant les ficelles du pouvoir avec le sulfureux avocat Roy Cohn (Jeremy Strong, vu dans Succession), qui deviendra son mentor.

Problème : le film présente une scène dans laquelle Trump, joué par Sebastian Stan (Capitaine Amérique), viole Ivana, sa femme de l’époque (jouée par Maria Bakalova). Un fait que l’intéressée, décédée en 2022, avait elle-même révélé après son divorce avec Donald… avant de se rétracter quelques années plus tard.

Un film qui n’appartient « qu’à une benne »

L’apprenti présente également Trump recevant un traitement capillaire pour sa calvitie naissante et une liposuccion pour son surpoids. On voit également des personnages ingérer toutes sortes de pilules, notamment des amphétamines…

Il n’en fallait pas moins que Steven Cheung, le porte-parole de l’équipe de campagne Trump, dénonce le film : « Cette fiction est basée sur des mensonges avérés », s’insurge-t-il, avant d’affirmer que L’apprenti était « une diffamation malveillante qui ne devrait pas voir le jour et qui ne doit être jetée qu’à la benne à ordures ».

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Deadline rappelle que si le film d’Abbasi n’est pas la première représentation de Trump au cinéma, ses équipes menacent régulièrement de poursuivre en justice quiconque le critiquerait ou le dénigrerait. Dans ce contexte, précise le webzine, il est probable que L’apprenti faire par la suite l’objet de poursuites judiciaires.