Donald Trump veut s’accaparer le Groenland, à quoi joue son fils en visite dans ce territoire de l’Arctique

INTERNATIONAL – Une lubie familiale ? Tandis que Donald Trump a relancé l’idée de rattacher le Groenland aux États-Unis, son fils aîné va visiter le territoire danois autonome, a annoncé lundi 6 janvier le ministère danois des Affaires étrangères. Une région de l’Arctique qui était déjà dans le viseur du républicain lors de son premier mandat.

Trump veut encore acheter le Groenland, le Premier ministre lui répond

Le président élu républicain a déclaré sur son réseau Truth que son fils serait accompagné d’autres « représentants ». « Le Groenland est un endroit incroyable et ses habitants, s’ils deviennent, et quand ils deviendront une partie de notre nation, en tireront un énorme bénéfice », a-t-il encore souligné.

« Make Greenland Great Again »

« Nous protégerons (le Groenland), et nous le chérirons », a encore ajouté le milliardaire de 78 ans, qui prêtera serment le 20 janvier, en concluant : « Make Greenland Great Again ».

Il joint à son message la vidéo d’un homme, présenté comme un habitant de l’île, qui porte la casquette rouge emblématique des trumpistes avec le slogan « Make America Great Again », et qui se dit partisan d’un rachat par les États-Unis.

Juste avant Noël, Donald Trump avait déjà jugé que « pour la sécurité nationale et la liberté à travers le monde, les États-Unis d’Amérique estiment que la propriété et le contrôle du Groenland sont une nécessité absolue ».

Pas une « visite officielle »

Le gouvernement de l’immense île arctique avait alors rétorqué qu’elle n’était pas à vendre, en écho à sa réponse à des déclarations similaires de Trump en 2019.

« Nous avons pris note de la visite prévue de Donald Trump Jr au Groenland », a écrit à l’AFP la diplomatie danoise précisant qu’il ne s’agissait pas « d’une visite officielle américaine ».

La visite de Donald Trump Jr, dont aucun détail n’a été rendu public, est privée, a déclaré à la télévision publique danoise DR un diplomate groenlandais, Mininnguaq Kleist. Selon lui, le visiteur, réputé très proche de son père, ne doit pas rencontrer d’officiels groenlandais pendant son séjour.

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