Depuis qu’il a échappé à une tentative d’assassinat à la mi-juillet, le candidat républicain multiplie les meetings en intérieur. Mais ses récentes déclarations montrent qu’il est déterminé à retourner en extérieur, malgré les risques.
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L’élection présidentielle américaine aura lieu dans 100 jours et la question est désormais : comment assurer la sécurité des candidats ? Deux semaines après avoir échappé à une tentative d’assassinat en Pennsylvanie, Donald Trump a annoncé son intention de reprendre les meetings en extérieur, contre l’avis du Secret Service, le service chargé de sa sécurité.
« Je continuerai à organiser des rassemblements en plein air et les services secrets ont accepté d’augmenter considérablement leurs opérations », « C’est une question qui me préoccupe », a écrit Donald Trump sur son réseau social Truth Social, samedi 27 juillet. L’ancien président et candidat républicain n’a pas fourni de détails supplémentaires. Même silence de la part des services secrets, chargés de protéger les présidents, les vice-présidents et même les candidats à la présidentielle.
Cette agence fédérale craint sérieusement le risque d’imitations et d’un nouveau tireur. Elle conseille donc à Donald Trump d’organiser ses meetings en intérieur pour filtrer les entrées et vérifier l’absence d’armes à feu. C’est ce que fait Donald Trump depuis le 13 juillet, encore samedi dernier dans le Minnesota, mais aussi mercredi 31 juillet en Pennsylvanie pour son prochain meeting.
Mais l’ex-président est décidément têtu. Céder à cette pression n’aide pas sa communication et il conclut sur Truth Social : « Nul ne peut être autorisé à empêcher ou à entraver la liberté d’expression ou de réunion. »