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Donald Trump, ici lors du réveillon du Nouvel An dans son club de Mar-a-Lago, en Floride, le 31 décembre 2024.
INTERNATIONAL – C’est une déclaration dans le plus pur style de Donald Trump. Le futur président américain, qui sera investi le 20 janvier prochain, a annoncé qu’à son retour à la Maison Blanche, les États-Unis changeraient le nom du golfe du Mexique, sur la côte sud du pays, en « golfe de l’Amérique ».
« Nous allons changer le nom du golfe du Mexique en golfe de l’Amérique, ce qui sonne bien et couvre beaucoup de territoire. Le golfe de l’Amérique, quel joli nom », a déclaré Donald Trump lors d’une conférence de presse organisée dans sa résidence de Mar-a-Lago en Floride ce mardi 7 janvier. Et ce avant de fustiger le Mexique qui « doit cesser de laisser des millions de gens se déverser dans notre pays », accusant Mexico (et le Canada) de permettre notamment l’importation de drogues aux États-Unis.
Par ailleurs, le républicain a refusé au cours de cette même prise de parole d’écarter une éventuelle annexion par la force du canal de Panama et du Groenland. Comme il le fait depuis des semaines, il a en une nouvelle fois déclaré que les deux territoires étaient « très importants pour la sécurité économique » des États-Unis.
« Je ne peux pas vous l’assurer sur aucun des deux », a déclaré le président élu, lorsqu’il a été interrogé sur un éventuel recours aux forces armées pour annexer le canal, artère vitale du transport maritime mondial, et le territoire autonome du Danemark.
La « force économique » pour faire du Canada le 51e État
Durant cette conférence de presse, qui augure sans nul doute du style que Donald Trump voudra imposer pour son second séjour à la Maison Blanche, le milliardaire s’en est aussi pris à son voisin canadien. Là encore, il a martelé sa volonté de faire de son voisin nordique un État américain.
Et de se justifier une nouvelle fois : « Pourquoi soutenons-nous un pays en lui apportant plus de 200 milliards de dollars par an ? Ce devrait être un État ! » Un argumentaire que le futur chef de l’État américain répète ces dernières semaines, à savoir que le Canada – dont le Premier ministre Justin Trudeau vient de démissionner – dépend largement des investissements et de ses liens commerciaux avec les États-Unis.
Raison pour laquelle il se dit prêt à faire usage « de la force économique » plus que de la force pour transformer en 51e État américain le Canada, un pays que Donald Trump considère comme « subventionné » par les États-Unis, en particulier pour ce qui est de sa protection.
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