Lors de son discours à Milwaukee, le candidat républicain a indiqué sa volonté de « sauver l’industrie automobile américaine », notamment en réduisant la place de la voiture électrique et les dépenses liées à « la nouvelle arnaque verte ».
C’est un sujet forcément central dans la campagne présidentielle américaine : l’automobile. Alors que le débat fait rage outre-Atlantique pour déterminer dans quelle mesure la voiture électrique est peu ou prou la solution pour réduire les émissions de CO2, Donald Trump a exprimé son point de vue ce jeudi 18 juillet lors de son discours à la Convention nationale républicaine à Milwaukee.
« Je mettrai fin à l’obligation des véhicules électriques dès le premier jour », a déclaré l’ancien président, qui se présente à sa réélection.
Une référence à la volonté de l’administration Joe Biden de développer les ventes de voitures électriques aux États-Unis, notamment pour répondre aux objectifs de réduction de la pollution de l’agence environnementale américaine. Les États-Unis ambitionnent ainsi que les voitures électriques représentent 50% des ventes de véhicules neufs d’ici 2030.
Donald Trump entend donc revenir sur sa décision, estimant que cette décision permettrait de « sauver l’industrie automobile américaine de l’anéantissement complet, qui est en train de se produire, et d’économiser des milliers et des milliers de dollars par voiture pour les clients américains ».
« Ces voitures ne vont pas assez loin. Elles sont très, très chères. Elles sont aussi très lourdes », avait déclaré Donald Trump à Bloomberg quelques jours plus tôt.
Dans son discours de jeudi, ces critiques sur la voiture électrique ont été liées à une dénonciation plus générale des « milliards de dollars de dépenses inutiles » liés à « la nouvelle arnaque verte ». Un budget qu’il entend réorienter vers « des projets importants, comme les routes, les ponts et les barrages ».
« Toute personne qui travaille dans l’industrie automobile devrait voter pour Donald Trump parce que nous allons ramener l’activité et les usines (aux États-Unis) », a résumé le candidat républicain.
Donald Trump veut également encourager les groupes automobiles étrangers à construire des usines sur le sol américain.
« Pour ceux qui ne sont pas d’accord avec nous, nous imposerons des droits de douane de 100 à 200 % sur chaque voiture et elles seront invendables aux États-Unis. »
Comme l’Europe plus récemment, les États-Unis avaient déjà annoncé en mai dernier la mise en place de droits de douane quadruplés, pouvant atteindre 100% sur les importations de voitures électriques chinoises.
Donald Trump a alors réagi en évoquant ces droits de douane qui pourraient atteindre 200% en cas de réélection, accusant son successeur à la Maison Blanche de le copier « avec environ quatre ans de retard ».
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