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Donald Trump suggère de mettre son adversaire, Liz Cheney, « devant une arme », s’insurge Kamala Harris

Les propos et les attaques se font de plus en plus brutaux à l’approche de l’élection présidentielle aux Etats-Unis. Cette fois, Donald s’en est directement pris à Liz Cheney, la fille de l’ancien vice-président des États-Unis et ancien responsable du Parti républicain à la Chambre des représentants, qui a apporté son soutien à… Kamala Harris.

Liz Cheney est même venue en personne se tenir aux côtés du candidat démocrate lors d’une tournée de meetings dans trois swing states : Pennsylvanie, Michigan et Wisconsin. Son père, Dick Cheney, ancien vice-président de George W. Bush, était également présent.

Vidéo« Je suis fière de voter pour la vice-présidente Kamala Harris » : Liz Cheney, la républicaine qui soutient un démocrate

« C’est une faucon de guerre radicale. Plaçons-la devant une arme à neuf canons qui lui tire dessus, d’accord ?  » Donald Trump a déclaré jeudi soir lors d’une interview publique avec l’animateur conservateur Tucker Carlson à Glendale, en Arizona. Et a ajouté: « Voyons ce qu’elle pense, vous savez, lorsque les armes sont pointées sur son visage. »

D’ailleurs, le candidat républicain a également proféré de nombreuses insultes à l’encontre de Liz Cheney, la qualifiant de « très stupide », de « personne stupide » et de « crétin ».

Liz Cheney, qui faisait partie avec un autre élu républicain de la commission parlementaire chargée d’enquêter sur l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021, a répondu par un message sur X. « C’est ainsi que les dictateurs détruisent les nations libres. Ils menacent de mort ceux qui parlent d’eux en termes défavorables. Nous ne pouvons pas confier notre pays et notre liberté à un homme mesquin, vindicatif, cruel et instable qui entend devenir un tyran.»

La violence verbale de Donald Trump le « disqualifie » pour la Maison Blanche, a déclaré Kamala Harris. L’ancien président « a augmenté sa violence verbale contre ses opposants politiques et, de manière très détaillée, a suggéré de pointer des armes sur l’ancienne députée Liz Cheney ». Cela doit le disqualifier. Quelqu’un qui veut être président des Etats-Unis et qui utilise ce genre de violence verbale est clairement disqualifié pour être président », a déclaré la vice-présidente et candidate démocrate à son arrivée à Madison, dans le Wisconsin (nord).

Jaime Harrison, président du Parti démocrate, a également réagi en qualifiant Donald Trump d’homme « perturbé, délirant et dangereux ».

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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