Donald Trump souffre de démence dans ce clip de campagne du démocrate Eric Swalwell
Capture d’écran
Dans cette courte publicité de campagne démocrate, une famille américaine est confrontée à la démence de Donald Trump et opte pour une solution radicale.
ÉTATS-UNIS – La campagne touche à sa fin et les coups sont de plus en plus violents. Dans la dernière ligne droite de l’élection présidentielle américaine, le camp démocrate se permet des attaques de plus en plus violentes contre Donald Trump, à l’image de la vidéo publiée ce mercredi 23 octobre sur les réseaux sociaux par Eric Swalwell, élu démocrate à la Chambre des représentants.
Ce clip de campagne de l’élu californien imagine une famille américaine moyenne confrontée à la sénilité croissante d’une personne âgée… en l’occurrence Donald Trump.
Animaux mangés et haine de Taylor Swift
Incarné par un acteur, l’ancien président républicain et candidat face à Kamala Harris pour l’élection du 5 novembre est montré sous un jour peu enviable, la vidéo enchaînant les références à ses sorties les plus controversées. Comme celui, désormais souvent ridiculisé, sur les animaux de compagnie qui serviraient de nourriture aux migrants dans la ville de Springfield, Ohio. Ou sa haine de Taylor Swift.
Impuissante face à cette démence qui gagne Donald Trump, la famille qui l’entoure finit par se résigner, l’envoyant directement dans une maison de retraite, comme vous pouvez le voir ci-dessous.
Et la vidéo se termine par le slogan « Une place pour Trump » (Ou » Une place pour Trump » en français). C’est-à-dire qu’au lieu de l’envoyer s’asseoir dans le bureau ovale de la Maison Blanche, il vaudrait mieux lui offrir un endroit calme où il puisse, selon le spot, » profiter des choses qu’il aime, comme manger des cheeseburgers et poster des messages haineux à 3 heures du matin « .
» En novembre prochain, votons pour le mettre dans « Une place pour Trump », car nous savons tous qu’il mérite d’être dans une maison… mais pas celle-ci. », ajoute le clip. Particulièrement acerbe, cette publicité de campagne d’un des partisans de Kamala Harris montre avant tout le virage stratégique opéré par les démocrates à quelques jours d’une élection décisive pour les Etats-Unis.
«Joe le dormeur» contre. « Donald le fou »
C’est même un renversement flagrant des rôles qui se joue avec cette tache outrancière sur les capacités cognitives et mentales du milliardaire républicain de 78 ans, et il se rend en effet coupable de nombreux discours surréalistes. Car si Donald Trump a été le premier à s’en prendre à l’âge de Joe Biden, alors que ce dernier était encore candidat à sa propre succession, lui donnant par exemple le surnom de « Joe endormi » Pour se moquer de ses problèmes de concentration ou d’élocution, le retrait du démocrate a clairement changé la donne.
Désormais, c’est Donald Trump qui endosse le rôle de l’ancien candidat. Ce qui n’est pas complètement faux puisqu’en cas de victoire, il deviendrait le président américain le plus âgé de l’histoire, dépassant de quelques mois le record de Joe Biden. Un détail sur lequel le camp Harris n’hésite pas à frapper, et fort.
Comme confirmé dans HuffPost le docteur en civilisation américaine Alexis Pichard, « Depuis une à deux semaines, il y a un basculement dans la campagne démocrate, et un retour à cette stratégie orientée vers l’attaque contre Donald Trump ». Une attitude qui tranche avec les propos de Kamala Harris qui, en succédant à Joe Biden, a assuré avoir tiré un trait sur le « campagne négative » en faveur d’une campagne « plus positif ».
« Instable », « perturbé »… Désormais, la moindre opportunité est bonne pour les démocrates, qui auraient sans doute fustigé une telle attaque contre Joe Biden ou Kamala Harris. Et même Joe Biden s’y met ces derniers jours en reprenant un slogan de son grand rival. Utilisée contre Hillary Clinton en 2016, l’expression « Enfermez-la! » » » a été repris par le chef de l’État qui a déclaré à propos de Trump : « Nous devons l’enfermer »… avant de se reprendre de justesse en précisant : « Politiquement parlant, enfermez-le ! « .
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