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Nicholas Kamm / AFP
La Maison Blanche charge les médias de l’Associated Press (AP) sa décision de parler du « golfe du Mexique » et non du « Golfe d’Amérique », comme le souhaitait Donald Trump.
États-Unis – Donald Trump épargne personne et l’un des plus grands médias américains en a payé le prix. La Maison Blanche a sanctionné l’Associated Press (AP) le mardi 11 février parce qu’elle continue de parler « Golfe du Mexique » Tandis que l’exécutif américain demande qu’il soit renommé « Golfe d’Amérique ».
En représailles, le journaliste de l’agence de presse n’a pas pu assister à la conférence de presse d’Elon Musk dans le bureau ovale. Sur son site, AP a également révélé qu’un autre de ses journalistes s’est vu refuser l’accès à une salle diplomatique à la Maison Blanche.
L’administration Trump avait formulé des menaces assez vagues contre l’agence plus tôt mardi, avertissant que par manque de changement de ligne sur le golfe du Mexique, les médias ont été exposés à « Les répercussions constitutionnelles en matière de liberté d’expression ».
Cette sanction a été dénoncée comme « Alarmant » par le vice-président d’AP Julie Pace. Dans un communiqué de presse, elle a décrit l’incident « Grave entravant l’accès du public aux informations indépendantes » et « Violation très claire du premier amendement » de la Constitution américaine, qui garantit la liberté d’expression.
Huit médias déjà expulsés du Pentagone
L’agence de presse a reçu le soutien de plusieurs autres organisations de presse, selon American Public Radio (NPR). « La Maison Blanche ne peut pas imposer la façon dont les médias rapportent les informations ou pénalisent les journalistes »dit le journaliste de Politico Eugene Daniels, également présidente de l’Association des correspondants de la Maison Blanche.
Ce n’est pas la première attaque de Donald Trump contre la presse. Le 7 février, le Pentagone a expulsé de ses locaux les représentants de huit médias, dont certaines sont de vraies institutions à travers l’Atlantique: NPR, la New York TimesNBC News, CNN, le Washington Post,, Politico,, La colline Et La zone de guerre. Leurs postes de travail ont été récupérés par sept médias conservateurs et un seul centre-gauche: le Huffpost Américain, qui n’en avait même pas demandé un.
Fin janvier, le présentateur de CNN Jim Acosta, la bête noire de Donald Trump dans son premier mandat, avait claqué la porte de la chaîne et invité les téléspectateurs et autres journalistes à la vigilance, les invitant à ne pas « Vendre » au » peur « ou » mensonges « .
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