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Donald Trump rencontre JD Vance une semaine après la tentative d’assassinat

Donald Trump, lors d'un rassemblement à Grand Rapids (Michigan), le 20 juillet 2024.

Cette fois, Donald Trump est apparu avec un discret bandage couleur chair sur l’oreille. Une semaine après la tentative d’assassinat dont il a été victime, le candidat républicain à la Maison Blanche a repris samedi 20 juillet sa campagne présidentielle en tenant son premier meeting à Grand Rapids, dans le Michigan, depuis les fusillades qu’il a subies une semaine plus tôt en Pennsylvanie.

Pendant ce temps, le milliardaire a officiellement prêté serment jeudi à Milwaukee (Wisconsin) par son parti pour se présenter à l’élection présidentielle de novembre, lors d’une convention triomphale où il portait une large gaze blanche sur l’oreille.

Son ancien médecin de la Maison Blanche, Ronny Jackson, a déclaré samedi, dans un rare point de santé depuis la tentative d’assassinat, que la balle avait laissé une blessure de deux centimètres de profondeur. Il y a d’abord eu un saignement important, suivi d’un gonflement marqué de toute la partie supérieure de l’oreille.a précisé, sur X, l’ancien médecinqui est devenu un élu d’extrême droite à la Chambre des représentants. Selon lui, le gonflement a depuis diminué et la plaie commence à se cicatriser « pour guérir correctement. »

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Samedi, dans le Michigan, c’est avec JD Vance, son colistier officiel, que Donald Trump a été acclamé par 12.000 partisans, dans une enceinte sportive bondée, dans cet « Etat pivot » qu’il a remporté en 2016 mais que Joe Biden lui a ravi en 2020.

L’ancien président cherche à consolider sa base dans cette région du Nord qui a souffert de la désindustrialisation, à l’image de la ville de Detroit. Il a multiplié les promesses de baisses d’impôts, de lutte contre l’inflation et de droits d’importation pour protéger le label « made in America ».

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Les démocrates « ne savent pas qui est leur candidat »

Au milieu d’un discours de près de deux heures, émaillé comme à l’accoutumée d’anecdotes sur ses relations avec les chefs d’État – comme le  » brillant «  Le chinois Xi Jinping qui « contrôle 1,4 milliard de personnes d’une main de fer » − il a renouvelé sa diatribe contre les migrants qu’il accuse des pires crimes, promettant la « la plus grande opération d’expulsion » de l’histoire du pays.

Donald Trump a également promis « un raz-de-marée monumental » en faveur des républicains aux prochaines élections et se moque des démocrates « qui ne savent pas qui est leur candidat », Tandis que Joe Biden, contraint à l’isolement dans sa résidence privée du Delaware en raison du Covid, est affaibli par une révolte grandissante. Plus d’une trentaine d’élus l’ont appelé publiquement à céder la place à un candidat plus jeune. Et l’un de ses principaux donateurs, l’homme d’affaires Michael Moritz, l’a appelé à démissionner et a annoncé qu’il suspendait ses dons au parti.

S’exprimant devant Donald Trump, JD Vance a pris pour cible la vice-présidente Kamala Harris, dont le nom a été évoqué à plusieurs reprises comme un remplaçant potentiel de Joe Biden. « J’ai servi dans le Corps des Marines des États-Unis et j’ai créé une entreprise. Que faisiez-vous à part encaisser un chèque ? »a-t-il déclaré à propos de l’ancien sénateur et procureur général de Californie.

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Donald Trump a pour sa part dénoncé la pression interne exercée par les démocrates sur Joe Biden pour qu’il abandonne la course. « En ce moment, les dirigeants du Parti démocrate tentent frénétiquement d’annuler les résultats des primaires de leur propre parti pour éliminer le fraudeur Joe Biden du scrutin. »il a dit. « Comme vous le voyez, le Parti démocrate n’est pas le parti de la démocratie. »

Une grande attention portée au dispositif de sécurité

L’ancien président républicain a également nié être un extrémiste, comme le dépeignent parfois ses détracteurs. « Ils n’arrêtent pas de dire que je suis une menace pour la démocratie. La semaine dernière, j’ai pris une balle pour la démocratie », a-t-il ajouté. a-t-il déclaré sous les acclamations de ses partisans. « Je ne devrais pas être ici en ce momentil a continué. Quelque chose de très spécial s’est produit. »

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La sécurité a fait l’objet d’une grande attention samedi, car de nombreuses questions demeurent quant aux lacunes de la précédente réunion qui s’est tenue dans un espace ouvert. La réunion de Grand Rapids s’est tenue dans un espace clos, un environnement plus facile à sécuriser.

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Les participants devaient passer par un détecteur de métaux en entrant dans la salle. « C’est la sécurité la plus stricte que j’ai jamais vue », a témoigné Renee White, une partisane qui affirme avoir assisté à 33 meetings de Donald Trump. « Nous pouvons généralement emporter quelques petits sacs, mais aujourd’hui, j’ai dû laisser quelques affaires derrière moi. »elle a ajouté.

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Le Monde avec AP et AFP

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Cammile Bussière

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