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Donald Trump qualifie Kamala Harris de « handicapée mentale » et choque même les républicains

Donald Trump lors d'un meeting le 29 septembre 2024 en Pennsylvanie.
Donald Trump lors d’un meeting le 29 septembre 2024 en Pennsylvanie.

Donald Trump lors d’un meeting le 29 septembre 2024 en Pennsylvanie.

ÉTATS-UNIS – Une guerre d’enchères qui pourrait lui coûter cher. Donald Trump a provoqué la colère des démocrates mais aussi des membres du parti républicain, ce dimanche 29 septembre, après avoir qualifié son adversaire à l’élection présidentielle américaine Kamala Harris de « handicapé mental » plusieurs fois pendant le week-end.

Le républicain qui rêve de revenir au Bureau ovale était en meeting samedi dans la ville de Prairie du Chien dans le Wisconsin, un Etat du Midwest qui comptera pour l’élection présidentielle puisqu’il n’est pas gagné au parti démocrate, ni au parti républicain. Faire la fête.

Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus et comme à son habitude, Donald Trump a proféré des insultes envers le président Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris. Mais peut-être est-il allé trop loin en laissant échapper samedi : « Joe Biden est devenu handicapé mental. Kamala est née comme ça. Elle est née comme ça. » Cette explosion a déclenché l’hilarité dans la salle.

« Il y a quelque chose qui ne va pas avec Kamala »

Ce dimanche se reproduit. « Le corrompu Joe Biden est devenu handicapé mental. Triste. Mais la menteuse Kamala Harris, honnêtement, je pense qu’elle est née comme ça. Il y a quelque chose qui ne va pas avec Kamala. Je ne sais pas ce que c’est, mais il manque quelque chose. Et tu le sais, tout le monde le sait »a-t-il déclaré en Pennsylvanie, autre État où se joueront les élections du 5 novembre.

Sauf que ces attaques personnelles ne passent plus même au sein du Parti républicain, pourtant largement engagé dans sa cause. « Je pense que la meilleure voie à suivre est de l’attaquer à cause de ses idées qui détruisent le pays. (…) Je ne dis pas qu’elle est folle, je dis que ses idées sont sacrément folles. »» a déclaré le sénateur Lindsey Graham, un éminent républicain, sur CNN.

Le représentant Tom Emmer, qui aide JD Vance à préparer le débat des colistiers contre Tim Walz, a également estimé qu’il valait mieux attaquer les démocrates sur leur programme. Mais le gouverneur du Maryland, Larry Hogan, s’est montré plus ferme. « Je trouve cela insultant non seulement envers le vice-président, mais aussi envers les personnes ayant un handicap mental »il a dénoncé cette critique de Donald Trump sur CBS.

Une rhétorique de plus en plus violente

Le milliardaire n’en est pas à ses premières insultes envers Kamala Harris. Ces dernières semaines et surtout depuis qu’elle a remplacé Joe Biden dans la course à la Maison Blanche pour le Parti démocrate, Donald Trump n’a cessé de la décrire comme « stupide comme une pierre », « fou », « faible », « paresseux »et a également affirmé qu’elle était « devenu noir » pour des raisons électorales.

Mais alors que l’élection présidentielle a lieu dans un mois presque jour pour jour, et que le démocrate conserve une légère avance dans les sondages, le républicain redouble de méchanceté envers son rival. Mais pas seulement.

Sa rhétorique noire a en effet redoublé dimanche en Pennsylvanie. Il a particulièrement regretté que « la police n’a pas le droit de faire son travail ». Pour mettre fin aux crimes, il expose sa solution radicale : « Une journée de grande violence. » Et de préciser : « Une heure brutale, je veux dire vraiment brutale, où le monde sortirait et tout s’arrêterait immédiatement. »

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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