Bourse Entreprise

Donald Trump promet de « voler les emplois d’autres pays » s’il est élu

Avec des baisses d’impôts et des droits de douane élevés, le candidat Donald Trump dit vouloir « voler des emplois » et des « usines » aux pays étrangers en les attirant sur le territoire américain.

Donald Trump a promis mardi de « voler des emplois à d’autres pays » s’il était réélu, à travers des baisses d’impôts et des droits de douane « très élevés ».

«Pendant des années, nous avons vu nos emplois être volés par d’autres pays», a dénoncé le candidat républicain à la Maison Blanche lors d’un meeting de campagne.

« Mais maintenant, nous allons leur prendre leur travail et les ramener en Amérique, là où ils appartiennent », a-t-il déclaré à ses partisans rassemblés dans l’État américain de Géorgie.

Pour ce faire, Donald Trump, qui avait placé sa présidence (2017-2021) sous la bannière de « l’Amérique d’abord », s’est engagé à créer des zones économiques spéciales sur les terres fédérales « avec des taxes et une réglementation très faibles ».

« Les usines allemandes deviennent américaines »

« Je vous donnerai les impôts les plus bas, les coûts énergétiques les plus bas, la charge réglementaire la plus faible », a déclaré le milliardaire de 78 ans depuis Savannah.

À l’inverse, l’ancien président a déclaré que les fabricants paieraient des droits de douane « très élevés » s’ils ne fabriquaient pas leurs produits aux États-Unis.

«Je veux que les constructeurs automobiles allemands deviennent américains», a déclaré le candidat à la présidentielle le 5 novembre.

« Nous allons voler des emplois à d’autres pays, nous allons voler leurs usines », a-t-il énuméré.

Donald Trump, au coude à coude dans les sondages avec la vice-présidente démocrate Kamala Harris, a assuré que le « terrible cauchemar » des travailleurs américains « prendrait fin le jour où il prêterait serment ».

« Je veux que General Electric, IBM et tous les autres industriels qui nous ont quittés soient rongés par le remords et reviennent en courant sur notre sol. »

Le septuagénaire a également dressé un tableau très sombre d’une présidence Harris, assurant que les entreprises « fuiraient », notamment à cause de son programme de lutte contre le réchauffement climatique.

L’État américain de Géorgie, d’où il s’exprimait, est l’un des plus disputés pour l’élection présidentielle de novembre.

Frédéric BianchiFrédéric Bianchi

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
Bouton retour en haut de la page