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Donald Trump ou Kamala Harris, où en est la dynamique à trois semaines de l’élection présidentielle américaine ?

Donald Trump, lors d'un meeting à Prescott Valley, Arizona, le 13 octobre 2024 / Kamala Harris, lors d'un meeting à Greenville, Caroline du Nord, le 13 octobre 2024.
Donald Trump, lors d’un meeting à Prescott Valley, Arizona, le 13 octobre 2024 / Kamala Harris, lors d’un meeting à Greenville, Caroline du Nord, le 13 octobre 2024.

Donald Trump, lors d’un meeting à Prescott Valley, Arizona, le 13 octobre 2024 / Kamala Harris, lors d’un meeting à Greenville, Caroline du Nord, le 13 octobre 2024.

ÉTATS-UNIS – Les campagnes présidentielles américaines sont souvent constituées d’élans, qui peuvent bousculer le vote. Celle du 5 novembre prochain ne semble pas échapper à la règle.

A trois semaines du vote, Donald Trump semble bénéficier d’une dynamique en sa faveur. L’ancien président a réduit son écart sur Kamala Harris, si l’on en croit les derniers sondages. Le Républicain et le Démocrate sont ainsi parfaitement ex æquo dans un sondage national publié par NBC News dimanche 13 octobre : 48 % chacun… avec une marge d’erreur de trois points.

Lors de la vague précédente de ce sondage, en septembre, Kamala Harris était en tête avec 5 points d’avance sur son adversaire. Publié également dimanche, le dernier sondage ABC News lui donne une avance de deux points (50% contre 48%), alors qu’elle en comptait encore 6 points le mois dernier.

L’avance du candidat démocrate dans certains États clés, comme la Pennsylvanie, le Wisconsin ou le Michigan, a également fondu comme neige au soleil, avec seulement plus d’un point d’avance sur Donald Trump, comme on peut le voir dans les projections ci-dessous.

Plus inquiétant encore pour Kamala Harris, elle peine à gagner des voix auprès des électeurs noirs et latino-américains. Une enquête New York Times/Siena College, également publié dimanche, lui donne moins de 60 % des intentions de vote dans la communauté hispanique – en pleine croissance démographique aux Etats-Unis –, ce qui représenterait le niveau le plus bas pour un candidat démocrate depuis vingt ans.

Elle est créditée de seulement 19 points d’avance sur son adversaire républicain au sein de cet électorat stratégique dans plusieurs États charnières, notamment dans le Sud-Ouest, comme l’Arizona ou le Nevada, soit 7 de moins que Joe Biden en 2020 et 20 de moins qu’Hillary Clinton en 2016. .

Les Afro-Américains ont également voté à 90 % pour Joe Biden en 2020, un niveau qui est tombé à 78 % des intentions de vote pour Kamala Harris, selon le sondage. New York Times/Collège de Sienne.

En 2016, Hillary Clinton a perdu son élan en octobre

Si les sondages ne permettent pas de prédire l’issue du scrutin et sont parfois inexacts, comme le souligne le correspondant du Indiquer Aux Etats-Unis Philippe Berry après les échecs de 2016 et 2020 – l’élection s’annonce plus serrée que jamais. La dernière date la plus indécise remonte à 2000, lorsque le républicain George W. Bush l’avait emporté avec 271 voix contre 266 pour son rival démocrate Al Gore.

Vingt-quatre ans plus tard, à 20 jours du vote, Kamala Harris risque-t-elle de perdre pied dans le sprint final, après avoir bénéficié d’une dynamique suite à l’annonce de sa candidature pour remplacer Joe Biden, une levée de fonds historique et très réussie. Une convention démocratique ?

En 2016, Hillary Clinton était en tête tout au long de la campagne avant de s’essouffler début octobre, « quand Trump s’était quelque peu discipliné et avait concentré son message sur les électeurs religieux et modérés dont il avait besoin », se souvient le journaliste Philippe Corbé, ancien correspondant aux Etats-Unis de RTL.

Huit ans plus tard, Donald Trump multiplie les déclarations anti-immigration, mais aussi les engagements en matière de baisses d’impôts pour tenter de faire la différence dans la dernière ligne droite. Le Républicain « dévoile chaque jour ou presque la suppression d’un impôt ou la création d’une niche fiscale »cibler des électorats clés « en ligne de mire »note Les échos.

« La dynamique de cette élection évolue en faveur du président Trump »» s’est enthousiasmé l’élu républicain Wesley Hunt sur Fox Business en fin de semaine dernière.

Face au vent qui semble se retourner contre elle ces derniers temps, Kamala Harris va se jeter directement dans la fosse aux lions en donnant une interview ce mercredi dans l’émission politique de Bret Baier sur Fox News, une chaîne qui revendique un conservatisme militant, ce qui elle ne l’avait jamais fait auparavant au cours de sa campagne. On pourrait aussi l’entendre d’ici le 5 novembre de la part de Joe Rogan, podcasteur star écouté à 80% par les hommes.

coup pour coup

Ce qui ne l’empêche pas aussi d’apparaître en territoire conquis, comme à Détroit ce mardi, où elle est invitée dans une émission animée par Charlamagne Tha God, animateur radio et comédien très apprécié, notamment auprès des jeunes adultes afro. -Les Américains.

Et pour tenter de faire pencher la balance dans son camp, Kamala Harris n’hésite plus à déchaîner des coups contre Donald Trump, alors qu’il ne s’y attendait pas cet été.

« Pourquoi son équipe agit-elle ainsi ? » »» a demandé Kamala Harris lundi lors d’un meeting en Pennsylvanie, alors que Donald Trump refuse catégoriquement de rendre publique une évaluation médicale détaillée. « Peut-être qu’ils pensent qu’il n’est pas prêt. » En mauvaise condition physique et instable »a elle-même répondu, celle qui fêtera ses 60 ans le 20 octobre, tandis que son adversaire politique a eu 78 ans le 14 juin.

L’équipe de campagne de Donald Trump a répondu le même jour en affirmant que Kamala Harris était présente. « état de désespoir total (…) face à l’hémorragie au sein des catégories d’électeurs traditionnellement penchées du côté démocrate ».

Quoi qu’il en soit, l’âge avancé de Donald Trump ne l’empêche pas de travailler dur en fin de campagne, avec parfois plusieurs meetings par jour dans différents États, et même d’en tenir un le dernier week-end à Coachella en Californie, un État – et ses 54 grands électeurs – ce qui est resté l’apanage des démocrates pendant une trentaine d’années.

De son côté, Kamala Harris se recentre cette semaine sur plusieurs « États swing », avec des réunions prévues en Pennsylvanie, au Michigan et au Wisconsin.

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Eleon Lass

Eleanor - 28 years I have 5 years experience in journalism, and I care about news, celebrity news, technical news, as well as fashion, and was published in many international electronic magazines, and I live in Paris - France, and you can write to me: eleanor@newstoday.fr
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