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Donald Trump nomme Tol Homan à la tête de l’Agence de l’immigration et du contrôle des frontières, et c’est très symbolique

MÉGAN VARNER / AFP Les promesses de Trump en matière d’immigration ont désormais un visage bien connu depuis le premier mandat du président américain Tom Homan, 78 ans.

MÉGAN VARNER / AFP

Les promesses de Trump en matière d’immigration ont désormais un visage bien connu depuis le premier mandat du président américain Tom Homan, 78 ans.

ÉTATS-UNIS – Une nomination qui n’a pas tardé à envoyer un message très clair à son électorat. Donald Trump ne sera investi que le 20 janvier, mais le jeu des chaises musicales a commencé dans ce qui sera bientôt l’administration du président américain.

Après avoir été réélu chef de l’Etat pour un second mandat, le milliardaire américain a nommé Tom Homan, membre de la ligne dure du parti républicain, à la tête de l’agence chargée du contrôle des frontières et de l’immigration (ICE).

Un poste qui revient en toute logique à cet ancien policier de 62 ans, déjà directeur de l’ICE lors du précédent mandat de Donald Trump à la Maison Blanche.  » Je suis heureux d’annoncer que l’ancien directeur de l’ICE et pilier du contrôle des frontières, Tom Homan, rejoindra l’administration Trump où il sera responsable des frontières de notre pays.a écrit Trmp à propos de celui qu’il décrit même comme « Tsar des frontières.

« Je connais Tom depuis longtemps et il n’y a personne de mieux que lui pour surveiller et contrôler nos frontières »a-t-il ajouté sur son propre réseau social. Selon Donald Trump, Tom Homan sera donc responsable de « toutes les expulsions d’étrangers en situation irrégulière vers leur pays d’origine ». Durant le premier mandat du républicain, près de 4 000 enfants migrants ont été séparés de leurs parents et placés en détention, sous la houlette de Tom Homan.

Il faut dire que lors de sa campagne de 2024, Donald Trump s’en est pris à plusieurs reprises aux migrants illégaux. Cette nouvelle nomination a donc le mérite de confirmer les ambitions du 47e président des Etats-Unis, qui a promis pour le premier jour de son mandat la plus grande opération d’expulsion de migrants illégaux de l’histoire des Etats-Unis. Juste ça.

« Étoile républicaine »

Les annonces du jour ne s’arrêtent pas là pour Donald Trump. Car quelques jours après avoir choisi de faire de sa directrice de campagne Susie Wiles sa nouvelle chef de cabinet de la Maison Blanche, une nomination plus discrète a également été révélée dans la presse américaine.

Dimanche, plusieurs sources concordantes ont affirmé que la députée républicaine Elise Stefanik deviendrait la nouvelle ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies.

« J’ai l’honneur de nommer la présidente Elise Stefanik pour servir dans mon administration en tant qu’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies. Elise est une combattante incroyablement forte, tenace et intelligente pour l’Amérique. »a déclaré le président élu dans un communiqué à Poste de New York.

Donald Trump laisse sa place sur scène à Elise Stefanik, lors d'un meeting le 19 janvier dans le New Hampshire.
TIMOTHY A. CLARY / AFP Donald Trump laisse sa place sur scène à Elise Stefanik, lors d’un meeting le 19 janvier dans le New Hampshire.

TIMOTHY A. CLARY / AFP

Donald Trump laisse sa place sur scène à Elise Stefanik, lors d’un meeting le 19 janvier dans le New Hampshire.

Selon CNN, il s’agit d’un autre « allié fort » en plus d’être l’un des plus fervents partisans de Trump au Congrès. Lors des audiences de destitution de Donald Trump en 2019, sa performance agressive en a fait une « étoile républicaine »selon les mots utilisés à l’époque par Donald Trump.

Plus jeune femme jamais élue au Congrès américain, elle s’est pourtant montrée méfiante, voire critique, au début de l’avènement de Donald Trump en 2016. Avant de se raviser, estimant que la popularité de Trump dans son district du nord de l’État de New York a fini par la convaincre de reconsidérer ses positions. Une proximité qui n’était pas loin de lui ouvrir les portes du rôle de colistier ces derniers mois. Poste qui est finalement revenu à JD Vance, futur vice-président de l’administration Trump.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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