Donald Trump doit accepter formellement jeudi 18 juillet sa nomination comme candidat du parti républicain. Après la tentative d’assassinat dont il a été victime la semaine dernière, il a décidé de prononcer un discours « très différent » de celui qu’il avait prévu pour le dernier jour de la Convention nationale républicaine à Milwaukee, dans le Wisconsin.
Le discours de Donald Trump clôturera jeudi 18 juillet la quatrième et dernière journée de la Convention nationale républicaine. L’ancien président américain doit formellement accepter de se présenter sous les couleurs du parti à la prochaine élection présidentielle de novembre.
Son discours à Milwaukee, dans le Wisconsin (Etats-Unis), était très attendu depuis l’attentat du samedi 13 juillet dont il a été la cible. Pour cause, le candidat a révélé avoir complètement changé l’angle de son discours depuis les événements.
« C’est une occasion de rassembler tout le pays, voire le monde entier. Le discours sera très différent, très différent de ce qu’il aurait été il y a deux jours », a-t-il déclaré au journal Washington Examiner dimanche.
« Dieu seul » a empêché l’impensable
Pour rappel, Donald Trump a été victime d’une tentative d’assassinat et a été blessé à l’oreille en plein rassemblement samedi dernier, alors qu’il prononçait un discours à Butler (Pennsylvanie). Un spectateur a été tué et deux autres blessés, tandis que le tireur présumé – nommé Thomas Matthews Crooks et âgé de 20 ans – a été neutralisé par des membres des services secrets.
Plusieurs personnalités politiques lui ont exprimé leur soutien après la tragédie, notamment son adversaire Joe Biden et l’ancien président Barack Obama.
Dans la même interview au Washington Examiner, Trump a déclaré que plusieurs personnes d’horizons et d’orientations politiques différents l’avaient contacté après la fusillade.
L’ancien président, aujourd’hui candidat, a cependant évoqué ce qu’aurait dû être son discours initial, affirmant qu’il aurait dû être « remarquable ».
« Si cela (l’attentat, ndlr) n’avait pas eu lieu, cela aurait été l’un des discours les plus incroyables », a-t-il dit, précisant qu’il aurait surtout visé la politique de son concurrent.
Plus tôt dans la matinée, il avait publié sur Truth Social que « Dieu seul » avait « empêché l’impensable de se produire », affirmant qu’il n’avait « aucune peur ».