Donald Trump menace un républicain qui soutient Kamala Harris
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Donald Trump menace un républicain qui soutient Kamala Harris

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Lors de son voyage en Arizona, Donald Trump a qualifié Liz Cheney, la républicaine pro-Harris, de « personne stupide », suggérant de la placer « devant un fusil à neuf coups qui lui tire dessus ». L’élu n’a pas tardé à réagir sur le réseau social

Alors que la campagne pour l’élection présidentielle américaine s’accélère, Donald Trump a tenu un meeting à Glendale, en Arizona, dans la soirée du jeudi 31 octobre. Au cours de celui-ci, l’ancien président américain a multiplié ses critiques à l’égard de Liz Cheney, ancienne cadre du Parti républicain à la Chambre des représentants, qui a soutenu Kamala Harris.

« Elle est très stupide. C’est un faucon de guerre radical. Plaçons-la devant un fusil de chasse à neuf canons qui lui tire dessus, d’accord ? Voyons ce qu’elle pense, vous savez, quand les armes sont pointées sur son visage », a déclaré Donald Trump lors d’un échange avec Tucker Carlson, ancien animateur de Fox News.

Suite à cette déclaration de l’ancien président américain, Liz Cheney a réagi sur le réseau social X ce vendredi 1er novembre. « C’est ainsi que les dictateurs détruisent les nations libres. Ils menacent de mort ceux qui parlent contre eux », a-t-elle écrit.

« Nous ne pouvons pas confier notre pays et notre liberté à un homme mesquin, vindicatif, cruel et instable qui veut être un tyran », a-t-elle ajouté.

Liz Cheney, « bête comme un balai »

Les tensions sont à leur comble entre Donald Trump et Liz Cheney depuis que cette dernière a rejoint les rangs de Kamala Harris.

Le républicain s’est même déplacé en personne pour soutenir le candidat démocrate lors d’une tournée de meetings dans trois États swing, à savoir la Pennsylvanie, le Michigan et le Wisconsin. Plus encore, son père, Dick Cheney, ancien vice-président de George W. Bush, a fait les mêmes efforts.

Une tournure très peu appréciée par Donald Trump qui s’en est pris début octobre à Liz Cheney sur son réseau social, lorsqu’il la qualifiait de « bête comme un balai ».

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